Une année riche en émotion, la contre-chronique
Lorsqu'un "journaliste" oublie des règles élémentaires de l'objectivité, doit-on rire où pleurer ? - par Léane Filkins
Oui, doit-on en rire ou en pleurer... L'article de mon confrère tout récemment arrivé à la rédaction peut être pris avec humour mais se présente avant tout comme une farce, digne d'une feuille de chou. Certes, par mes propos virulants, le lecteur sera porté à imaginer que je m'abaisse à son niveau alors que je n'ai pas été visée ou bien même que je me prend pour un Emile Zola français rédigeant son célèbre "j'accuse".
Lecteur, je vous laisse ici le choix de me juger, comme bon vous semble, au gré de vos envies, humeurs ou opinions. J'ai employé l'expression, forte et péjorative de feuille de chou... Loin de moi l'idée d'utiliser cette association vis à vis d'une quelconque carence stylistique. Le fait est que cet article, alertement rédigé et commençait tel un bilan honnête de l'année devient ensuite douteux par son sujet.
Je citerai Dyson lorsqu'il demande où regarder lorsque l'on cherche les fautifs des différentes batailles, thème sur lequel je me suis déjà penchée au travers de ma chronique d'entrevues. Il écrit
"Qui soupçonner ? Qui accuser ? [...] néammoins un journaliste se doit d'être impartial dans ses jugements. Non je ne pointerai pas du doigt la maison des verts et argents, et non, je ne cherche pas à vous embrigader ou à vous ranger de mon côté [...]" (sic). j'ai presque envie de m'exclamer "oups, il l'a fait" devant ces phrases négatives niant procéder à une délation pour mieux manipuler les esprits.
Nous sommes au-delà de la censure, et même au sein d'une gazette scolaire la liberté de la presse doit s'exprimer. Cependant, il est hors de question que ce journal devienne la tribune d'une maison pour discréditer une autre dans son ensemble. Chacun doit pouvoir se situer au sein du conflit, il est vrai. Pourtant, on dirait le camp des anti-serpentards prêt à tout pour faire pencher l'opinion.
Je tire donc la sonnette d'alarme contre les obscures manoeuvres : c'est à vous, élèves de faire la part des choses, tout comme il est de la responsabilité de chaque rédacteur de connaitre et d'appliquer le vrai sens de l'impartialité. Qu'en est-il de la mienne ? Je prend fortement parti me direz vous. Les Serpentards auraient écrit la même chose sur Gryffondor, mon article n'en aurait pas été différent. Je dénonce ce qui me semble injuste sans en tirer profit, cet article va peut-être même me valoir plus de soucis que de bénéfices.
Pensez-vous que Mr Dyson, en écrivant, ne pense pas à l'image de sa maison et de sa personne (comme de sa petite amie) dans les conflits ? Il me semble qu'une phrase telle que "
le Choixpeau se soit trompé en repérant les serpentards, car ceux de Poudlard valent bien les Mangemorts" n'est guère empreinte d'objectivité et est odieuse à la lumière des pertes qu'on pu subir les générations précédente sous les coups des vrais Mangemorts et de Vous-savez-qui.
Sur cette note un peu funeste, j'achève ce papier. Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter d'excellentes vacances, et à espérer que l'année prochaine vous serez toujours d'aussi assidus lecteurs de la gazette. Si vous souhaitez vous aussi réagir, l'équipe de la rédaction se fera un plaisir de publier vos témoignages !
Léane Filkins.
[HRP = Sans rancunes Charlinou
je t'autorise à me démonter aussi
]