Chambre de Sybella Trelewny

Dans la toure de sa classe, derrière un épais rideau, ce trouvait les appartements des Sybella. On n'y retrouvait qu'un lit et un table entouré de quelques chaises.

Aidée d'Emmeric, de Camelya et de Tendras, Sybella avait monté les cinq coqs dans la pièce puis les avait entreposé dans le vaste espace libre de sa chambre.
- Pffiu... Je vous sers une tasse de thé? demanda la rousse en remonttant ses lunettes qui avaient légèrement glissées.
Pendant qu'elle avait monté l'échelle, un des coq avait eu la brillante idée de lui chipper celles-ci, manquant de la destabiliser et de la faire tomber au sol. Elle n'était pas la seule à avoir eu des dificultés. La volaile de Camelya avait litéralement explosé de colère et avait mordu sauvagement de son bec le bras de l'enseignente. Emmeric avait des plumes un peu partout sur lui et Tendras était presque mort d'épuisement. Bref, tous étaient enfin content d'être arrivé et les coqs, maintenant déposé sur le sol des vaches, semblaient à de vrai anges.

**Enfin!** se dit Camelya.

Le professeur d'Histoire soupira, soulagée de se défaire de son "ami" le coq. L'oiseau n'avait visiblement pas apprécié le voyage -la marque du coup de bec sur le bras de Vancarov ne faisait que le prouver. Des plumes plein les vêtements et les cheveux, elle était enchantée d'arriver dans les appartements de Trelewny.

Camelya détacha son regard de sa blessure pour se tourner vers ses collègues. Tous avaient eu quelques petits ennui avec les volatiles. Décidément, la nouvelle enseignante n'aurait jamais pu monter ces coqs toute seule.

Sybella leur proposa une tasse de thé. Vancarov fut tenter d'accepter, mais il commençait à se faire tard. Cependant, une boisson chaude ne lui ferait pas de mal. La directrice de Serdaigle resserra sa cape autour de ses épaules. Bien qu'originaire de Bulgarie, elle ne resta pas bien longtemps dans son pays natal et s'était habituée à des climats plus chauds que ceux des régions nordiques.

- Oh, oui, s'il vous plaît, dit Vancarov. Merci beaucoup.

Elle la remercia d'un sourire franc. En effet, une tasse de thé et une conversation seraient bien acceptés. Finalement, la soirée n'était pas aussi ennuyeuse que Camelya l'eut cru.

Le coq d'Emmeric c'était montré très hargneux et n'avait cessé de gigotter dans la cage étroite, le résusta fut que l'auror avait des plumes un peu partout sur lui.
Le moment le plus difficil fut de monter la cage en même de monter à l'échelle.

*Franchement on les sauve d'une mort certaine des cuisines et ils nous remercient en gigotant dans tout les sens.*

Emmeric alla posé la cage à côté des autres puis entendit Sybella leur proposer une tasse de thé.

Volontier, répondit Emmeric.

Quelques jours après Noël...

Sybella se réveilla en sursaut. Ce rêve... Elle l'avait déjà fait... À tâtons, la femme attrapa sa baguette magique posée sur sa table de chevet, près de ses lunettes, et l'agita. Aussitôt, les chandelles de la pièce s'allumèrent d'un seul coup, baignant la salle d'une lueur rassurante. Sybella s'assit sur le rebord de son lit et posa son front perlé de sueur dans ses mains. Oui, elle se rappelait maintenant. Elle y avait rêvé avant son arrivé à l'école. Et ces signes dans la tasse... Était-ce le début de ce qui ce préparait? Mais cette fois, elle avait un pressentiment affreux. Ce soir... Il allait ce passer quelque chose ce soir, elle en était sûre. Son instinct de voyante ne lui mentait jamais.

Sybella mit ses lunettes et poussa le rideau qui séparait ses appartements de sa salle de classe. Là, elle alluma d'un coup de baguette le foyer et un feu ronfla aussitôt à l'intérieur. Au passage, elle attrapa une boule de cristal parfaitement translucide et s'installa en tailleur, à même le sol, devant le feu. Déposant la sphère entre ses jambes, elle plongea son regard à l'intérieur. Elle devait savoir.

Aussitôt lui apparu une image. Elle reconnu aussitôt l'homme qui lui apparu, elle l'avait déjà reçu ici, il y a quelque jour. Ce n'était autre que Garret Tendras. Mais que faisait-il devant la Forêt Interdite? Sybella ne tarda pas à le deviner: des élèves étaient en retenus. Elle reconnu Meeky Shinoda et Charles Dyson, et la jeune serpentard lui disait bien quelque chose. Sûrement la guerre Serpentard et Gryffondor les avait réunis là. Il y avait aussi la directrice, Helena Plumard. Sybella les suivit dans les profondeurs des bois. Ils arrivèrent alors vers cinq hippogriffes morts, sur lesquels poussaient des fleures noires. "Dorepine", pensa aussitôt Sybella. Étrange cependant. Qu'est-ce qui avait bien pu causer leur mort? Pas une bête sauvage, il les aurait dévoré sinon. C'est alors qu'arriva un homme. Sybella sursauta si fort que la boule de cristal lui échappa, coupant toute connexion, et roula sur le plancher. Cet homme émanait le mal, elle le sentait dans tout son âme.

Quand elle repris connexion, ce fut au moment même ou Garret empêchait de justesse Helena de finir en cendre. Le coeur de Sybella tambourinait contre ses côtes, comme si elle était elle même dans cette forêt, à leurs côtés. Elle écouta toute la conversation, enregistra un maximum d'informations. Dans sa tête défilait à toute vitesse les signes qu'elle avait vue dans sa tasse: le ballon, le crabe, le drapeau, le fusil, le noeud coulant, le poignard... Elle perdit connexion une seconde fois quand apparurent les hippogriffes mort-vivants et rattrapa de justesse la boule pour regarder la suite. Elle le regretta car au moment même où elle replongea dans les profondeurs de la sphère, elle vit l'homme pousser violement la directrice et les élèves pour se sacrifier... et se faire transpercer le corps par les griffes des hippogriffes. S'en fut trop pour Sybella quand elle vu le sang couler. Elle hurla et échappa la boule une troisième fois. Mais cette fois, elle ne la ratrappa pas et la laissa rouler au loin.

Non... Sa tasse disait que c'était dans plus longtemps! Elle s'était trompée... Elle devait le dire. Garret allait mourir! Et la directrice, et les élèves. Mais la peur la paralysait. Aussitôt, elle eu un flash. Dumbledor... Drago Malfoy... Non, elle ne devait pas y penser. Mais en dedans d'elle, il y avait toujours cette petite voix, qui parlait bien plus fort que d'habitude.
*Tu vas vraiment laisser ENCORE une fois laisser faire ça? Tu sais ce qui ce passe... Et tu ne dis rien. C'est exactement comme si tu participait au complot...*
Les mains tremblante, Sybella saisit sa boule de cristal. Elle devait savoir ce qui se déroulait. Elle devait savoir s'ils étaient encore vivants.

C'était le cas. Garret s'était transformé en ours énorme pour attaquer l'homme, Helena non loin. Quand aux enfants, ils étaient en train de s'enfuir. La serpentard semblait mal en point, cependant, Charles devait la porter. Ils arrivèrent à temps à l'école, un hippogriffe squelette sur les talons, et avertirent le professeur Kildgraw. Sybella souffla, mais son coeur n'arrêtait pas de battre à toute vitesse et elle était aussi tendue qu'un ressort. Devait-elle aussi alerter les secours? Mais qui? Elle ne connaissait presque personne, et ce n'était pas tout le monde qui croyait en la divination...

- Mais qu'est-ce que je dois faire...