Marc avait suivi l'infirmière tel un zombie. Il avançait, sans expression, sans vraiment s'occuper de ce qu'il faisait et de ce qui l'entourait.
Il trouvait la jeune femme gentille, parfaite pour faire l'infirmière. Et puis, Elisa, c'était un joli prénom, Katyrina aussi, et puis Eternella également. Dans cette école, beaucoup d'enfants avaient de jolis prénoms ...
Il ne vit pas la masse d'enfants qui commençait à affluer, pour savoir ce qu'il se passait. Il ne vit pas les tableaux regarder le corps de son amie qui lévitait avec des yeux ronds, l’air indignés. Il ne les entendit pas crier au scandale.
Le Poufsouffle se rendit à peine compte qu'il rentrait dans l'infirmerie, qu'il changeait de lieux, de décors. Il n'était jamais venu ici, mais l'idée qu'il s'en était faite était assez proche de la réalité.
Il reprit conscience de son entourage que lorsque Melle Anders lui lança un sort, séchant immédiatement ses vêtements. Cela le réveilla, lui fit l’effet d'une décharge électrique. Il regarda l'infirmière déposée le corps de son amie sur le lit, et se précipita sur Kat pour voir si elle était réveillée. En apparence non.
Quel soit réveillé aurait épargner à Marc de s'imaginer ce qu'elle avait. D'avoir peur pour elle. Pendant qu'il réfléchissait à tous ce qu'il pouvait arriver à Katyrina, la jeune infirmière lui tendit une chaise, l'incitant à s'asseoir.
En s'asseyant, il remarqua alors que les quelques élèves présents dans l'infirmerie ne faisait que de regarder le lit où était étendue une jeune fille d'une douzaine d'année. Mais il suffisait que Marc les regarde pour qu'il détourne les yeux pour parler entre eux.
Puis, l'infirmière revint, avec une tasse, d'où un liquide de fumée s'échappait. Elle lui tendit en disant :
Buvait, ça vous réchauffera et vous ferras du bien.
Marc lui adressa un sourire, reconnaissant. Le liquide chaud à l'intérieur lui ferait plus de bien que la couverture qu'il avait sur les épaules, et le sort pour sécher ses vêtements. Alors qu'il commençait à boire de la boisson, un gamin se mit à parler, il était à quelques lit de là, et avait l'air mécontent.
Madame, j’étais là avant et j’ai mal !
Si l'infirmière n'avait pas été là, Marc aurait tout de suite réagis, et ce serait exprimé librement. Il avait d'ailleurs failli se lever pour aller s'expliquer avec le garçon. Mais Elisa était là, et elle avait aussi un avis à formulé, Marc ne préféra pas en rajouter, se contentant d'admirer le spectacle.
La femme, assez vive, s'était retournée, les mains sur les hanches, l'air mécontente. Puis elle avait apostrophez le garçon, lui expliquant clairement qu'il devrait se taire et la laisser travailler. La réplique eut son effet. Le garçon baissa les yeux, et se mit à parler tout bas à ses compagnons. Une fois que la jeune femme se détourna, Le jeune Augustin vit le garçon avec les glaçons tirer la langue et parler de plus belle en montrant du doigt l'infirmière. Marc ne rapportait pas souvent, mais cette fois-ci, il était bien tenté de le faire. Mais à ce moment là, elle prit la parole :
Ca va mieux ?
Marc fit un signe de tête approbatif, trop occupé à boire le contenu de sa tasse. Il regarda sans un mot la femme sortir sa baguette et se pencher sur le corps de son amie. Puis, quand il eut fini sa boisson, il demanda à la jeune femme où il devait la mettre, elle le lui indiqua, et il se leva pour aller déposer la tasse.
Il attendit encore quelques instants que la jeune femme fasse son, travail, puis n'y tenant plus, il se mit à parler :
Alors, elle a quoi ??
S'il les circonstances n'avait pas été les mêmes, il aurait surement fait preuves d'humour, en sortant une phrase typique, que l'on voit que dans les films : " C'est grave Docteur ? ". Mais là, il n'avait pas envie de faire preuves d'humour, et il attendit anxieusement la réponse d'Elisa ....