Deux lettres étranges ...

[HRP : Je reviens dans le temps, je sais que nous sommes en Janvier / Février, mais l’idée ne m’est il n’y a pas très longtemps, donc … ba voilà ^^]

10 Décembre 2006

[Si nous sommes en 2007, je ne me suis pas trompé]

Marc pleurait, pleurait de toutes les larmes que son petit corps pouvait fournir. Sers larmes étaient un flot intarissable, coulant sur ses joues, puis le long de son cou. Le fait d’être mouillé n’avait aucune importance pour lui, il ne s’en préoccupait tout simplement pas.

Si on détourne un tant soit peu son attention du jeune Augustin, on remarque à ses côtés des boules de papiers, deux pour être exacte. Ces deux bouts de papier, précisément de parchemin, sont la source des pleurs de notre jeune garçon.

Alors que les larmes du garçon continuaient de couler, encore et encore, laissant penser qu’elle ne s’arrêterait jamais, l’esprit de Marc fit remonter le souvenir des dernières heures. Lentement mais sûrement, elles s’imposèrent à l’esprit du jeune Poufsouffle.

~ Flash-back~

Ce matin-là, ou plutôt en cette fin de matinée, Marc ce réveilla, il était tard, mais aujourd’hui, il n’avait pas cours. Il en avait profité et avait rattrapé ses heures de sommeil manquantes. Evidemment, il était trop tard pour prendre son petit déjeuner. D’habitude, il recevait les lettres de ses parents, le dimanche, au matin, l’hibou familial venant le voir pour lui donner sa lettre.
Aujourd’hui, il allait devoir aller à la volière …

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(Une heure plus tard)

Ouf ! Marc avait enfin trouvé la volière. Cela n’avait pas été facile. Déjà qu’il n’y allait presque jamais, le chemin lui était inconnu. Ensuite son sens de l’orientation laissait à désirer, et même s’il y était allé plusieurs fois, il se serait perdu.
Mais le jeune garçon ne pensait pas à ça, quand il passa l’entrer de la volière. Ses pensées me sont totalement inconnu, et ne m’intéresse pas, ou si peu.

Par contre, une fois arrivé dans l’endroit indiqué ci-dessus, je sais à quoi il pensa. Il pensa qu’il n’avait jamais vu autant de saleté de sa vie. Sa mère veillait à ce que leur lieu de vie soit propre, ainsi, il n’avait jamais connu autant de crasse.
Mais la présence de cette crasse était également logique, qui irait nettoyer une volière, où des dizaines d’oiseaux rentrait chaque jour ? Personne, nous sommes bien d’accord, même la mère de Marc n’e si risquerait pas.

Le jeune Poufsouffle s’approcha de l’ouverture par laquelle entrait les hiboux, essayant d’éviter le maximum de déjection. Puis il s’accouda aux rebords et regarda à l’extérieur.
Le paysage était magnifique. En lui-même l’extérieur du château était magique. Vu de haut, il était extraordinaire. Recouvert d’une couche de neige, magnifique. Un paysage de carte postale.

Mais le regard du jeune homme alla bien vite ailleurs, scrutant la pièce, à la recherche du hibou. Après plusieurs minutes, il le vit, un magnifique hibou, celui de sa mère. Première fausse note. D puis quand ses parents utilisaient l’hibou de Clotilde. Bien q’il n’ait pas encore la réponse, il s’empara de la lettre, caressa rapidement le hibou, et le laissa repartir.
Il allait lui-même s’en aller quand un autre hibou attira son attention. Mars connaissait le hibou qui s’approchait, c’était celui de son père …

~ Fin Flash-back ~

A cette pensée, le jeune garçon revint à lui, attrapa les deux parchemin, tenta de les remettre en Etat, et obtenu des papiers froissées quoi que quelques peu lisibles. Mais bien vite, ses larmes qui ne c’était pas arrêté, mouillèrent les deux parchemins, et firent de grosses taches dessus, les rendants illisibles …

~ Flash-back ~

Deuxième fausse note. Il reconnaissait le hibou de son père, que faisait-il là ? Décidé à connaître les réponses dans un endroit plus calme, il prit la lettre, et sans même caresser le hibou, sortit de la volière.

Il avait marché quelques temps, n’osant ouvrir les lettres, mais tenant à savoir leur contenu. Puis en ayant mare, il s’arrêta dans la première salle qu’il vit, et s’installa dans un coin. S’il n’avait pas été occupé à arracher fébrilement les lettres, il aurait été stupéfait par le décor de la salle, par son contenu. En tant normal, il aurait dévoré des yeux chaque parcelle de la salle. Mais il était trop omni bullé par les deux parchemins qu’il venait d’extraire de leurs enveloppes respectives.

N’y tenant plus, il déplia la lettre de sa mère en premier, car il l’avait récupéré en premier. Le jeune Augustin était certain que sa mère l’avait écrite, car il reconnaissait son écriture, fine, penché, au stylo plume bleu. Il commença à lire …

Lorsqu’il eut fini, il était déçu, frustré, mais pas en pleurs. C’était juste une mauvaise nouvelle. Ses parents devaient le laisser passer Noël à Poudlard, ne pouvant pas le récupérer comme il était prévu, rien de bien grave. IL était triste, d’accord, mais n’avait aucune envie de fondre en larmes et de pleurer dans son coin.

Puis en relisant attentivement la lettre, et en l’inspectant de tous les côtés, il remarqua trois choses. La première était que sa mère n’avait pas dit pourquoi il ne pouvait pas venir à Noël, et la deuxième, qu’une tache à la fin de la lettre avait rendue illisible le dernier mot, bien que le garçon le connaissait déjà. Marc savait très bien que cette tache était une larme, une larme de sa mère. Il en était certain car sa mère écrivait ses lettres toujours dans un endroit calme, silencieux, et rangé. Ainsi, elle évitait tout liquide qui pourrait salir ce qu’elle écrivait. La troisième, c’est que Clotilde ne faisait aucune allusion à son père, elle ne parlait jamais de lui, ni d’une lettre qu’il aurait pu envoyer. Étrange, non ?

Et puis, cela n’expliquait toujours pas la présence de la deuxième lettre. Il la prit, la tourna dans ses mains sans oser l’ouvrir, puis finalement la reposa. Cette lettre l’intriguait. Pourquoi ? Pourquoi existait-elle ? Pourquoi son père l’avait-elle écrite ? Que c’était-il passé pour que ses parents écrivent deux lettres séparés, sûrement en se le cachant, du moins celle de son père ?

Autant de question dont il n’avait pas les réponses, mais dont il pensait qu’elle se trouvait dans la lettre qu’il venait de reprendre et que lentement, il la déplia …

~ Fin Flash-back ~

En repensant à ce moment de son existence, Marc su qu’il n’aurait pas du savoir, qu’il aurait du jeter la lettre de son père, vivre avec ses illusions. Pour se rattraper, il déchira en petit bout la lettre de l’homme qui avait détruit les rêves de son fils …

~ Flash-back ~

La lecture de cette lettre c’était avéré désastreuse. Et avait eu un impact terrible sur notre timide Poufsouffle. Désormais, il avait une autre de la famille et du bonheur. Lui qui avait toujours considéré ce dernier comme un du, s’apercevait maintenant qu’il fallait le mériter, le gagner, et le préserver ….

Mais au moins, son père avait eu le mérite d’être clair, très clair. Dès la première ligne, il lui avait dit qu’il ne mentirait pas, qu’il lui dirait toute la vérité. C’est ce qu’il avait fait. Nicolas lui avait également confié ses doutes, ses remords, ses tristesses, mais aussi le pourquoi et le comment de certaine chose, qui en expliquait d’autres.

Le jeune garçon éclata en sanglot …

~ Fin Flash-back ~

Marc avait d’abord été triste, très triste. Au début, il avait pleuré de désespoir, puis était venu la rage, la haine, l’envie de tout massacrer, mais elle avait vite laissé place à la troisième et dernière phase : l’indifférence ….

Marc avait arrêté de pleurer. Ce n’est pas qu’il ne voulait plus faire couler ses larmes, qu’il c’était repris, juste qu’aucune larme ne venait. Il avait épuisé son stock. Alors les yeux rougis par les pleurs il se leva lentement, grimaçant car à force de rester dans la même position, le sang avait cesser de circuler.

Puis, il regarda autour de lui, essayant, essayant de reconnaître cette salle mystérieuse. Peine perdue, il ne connaissait pas l’endroit. De plus, le jeune Augustin avait déambulé comme un zombie curieux avant de trouver la salle, toute son attention porté sur deux enveloppes, il ne se rappelait pas du chemin.

Eh bien, plus qu’à attendre que quelqu’un vienne …

En attendant ce quelqu’un, il visita l’immense salle. S’amusant de sa résonance et s’émerveillant de sa décoration. Vraiment sublime …Il en arrivait presque à oublier la lettre. Presque. Une fois avoir visité la salle de long en large, il se décida à sortir, et à essayer de retrouver son chemin tout seul. Quitte à prendre du temps, il n’était pas près de parler à quelqu’un …

[ HRP : Je n’attends pas forcément de réponse, ce post est là juste pour expliquer la suite de l’histoire, que je ferais bientôt … Mais malgré tout, si quelqu’un veut répondre, je voudrais que ce soit un adulte, gentil et compatissant de préférence … ]

PS : C’est mon plus long post !!!!