Désespoir

Viens de : Quelques jours avant Noël, Dortoir des filles, Tour de Gryffondor

Il faisait sombre dans le château endormi. Dehors, le ciel nocturne était couvert de nuages, laissant échapper une pluie de flocons virevoltants dans la brise. Les torches illuminant les couloirs, le soir arrivé, étaient toutes éteintes. Normal, il était passé deux heures du matin. Même les elfes de maison devaient dormir à cette heure, si ces créatures dormaient, du moins. Pourtant, Geneviève s’avançait dans les couloirs silencieux de l’école, aussi discrète qu’une ombre mais marchant à une allure rapide. Nus pieds, en pyjama, elle descendit les escalier de marbre menant au Hall. Ce qu’elle faisait était totalement irréfléchi et pourtant, elle le faisait.

L’adolescente s’engagea dans les cachots. Il fallut quelques temps à ses yeux pour s’habituer à la noirceur ambiante. Déterminée, elle avança à tâtons dans l’obscurité, toujours tout droit. C’était vraiment idiot! Elle ne savait même pas où se trouvait l’entrée de la salle commune des Serpentards. Et si quelqu’un la surprenait, elle était fichue. Pourtant, elle continua. Était-ce courage ou folie? Peu importe. Elle avait besoin de lui parler. Il y avait trop longtemps qu’elle s’emmurait dans le silence et le secret. Il y avait un couloir qui tournait à sa droite. Il y en avait tellement, en fait. Un vrai labyrinthe! Comment faisaient-ils pour s’y retrouver? Il devait sûrement y avoir un passage secret menant tout droit à l’entrée de leur salle commune. Oui, sûrement, Charles était tombé dedans l’an passé, ce qui avait déclenché une bataille monstre. Où pouvait bien être ce passage?

Geneviève dut pousser plusieurs pans de mur avant de trouver le bon. Celui-ci pivota sans bruit, révélant un autre passage encore plus sombre que les cachots, bref, totalement noir. La Gryffondor y entra sans hésitation. Elle était tellement déterminée qu’elle ne craignait plus rien. Et puis… Un cul-de-sac. Le passage ne menait nul part. Non, il devait mener quelque part, sinon, à quoi servirait-il!? Ce devait être la porte, l’entrée menant chez les Serpentards. Mais le mot de passe…

Geneviève s’assit sur le sol de pierres froides et s’adossa au mur en soupirant. Et voilà. Tout ça pour rien. À quoi avait-elle pensée? De toute manière, elle était de maison « ennemie », elle n’aurait pas été la bienvenue. Il ne lui manquait plus qu’à retourner au dortoir et tenter de s’endormir, pour se réveiller le lendemain matin, plus esseulée que jamais. Non, pas cette fois! Elle en avait assez de toujours s’apitoyer sur son sort! Geneviève se leva d’un bond et tambourina de ses deux points contre le mur. Quelqu’un allait bien finir par l’entendre, en espérant que ce serait Lionel. Mais si jamais c’était quelqu’un d’autre qui répondait, comme Zahran par exemple, cela n’allait pas être aussi facile…

Aelicia marchait d'un pas silencieux dans le cachot. Elle même ignorait pourquoi elle était ici. Elle avait simplement suivit ses pas, laisser son ombre aller de l'avant et avait fait taire son esprit. La voila donc marchant des les cachot, a une heure tradive. Elle n'arrivait pas a dormir. Ses rêve était sans cesse déranger par un cercle d'ombre noir qui se refermait sur elle. Puis la lumiere verte. Elle detestait cette lumiere. Et le cri. celui-la, elle le reconnaissant. C'était sa mère. Elle lui criait de fuir. Apres, tout devenait flou et la seul image qu'elle distinguait était la civiere et le bras lacerrer de sang qui pendant. A ce moment, elle se reveillait tojour. Elle frissona et continua a marcher. Pas un bruit ne venait a ses oreille. Même les portraits dormait. Mais évidament, la ou elle était rendu, aucun tableau ne décorait les mur. Elle pensait tout un marchant. A quoi elle pensait? Tant de chose se bourculait dans son esprit... elle n'arait point sur dire quoi...

Puis, elle entendi frapper dans le mur. Chose impossible car les bruit provenait bien de Dans le mur. Elle fronca les sourcil et posa la main sur le mur. Elle eu de la chance par le mur pivota doucement.

*Mais ou suis-je* songea t-elle. Elle continua d'avencer. Le passage ne fut pas bien long, elle arriva a un cul-de-sac. Elle haussa un sourcils et s'approcha. Dans la noirceur, elle n'avait pas remarquer la jeune Gryffondor qui avait pris instant de repos. Puis elle la vu. Elle poussa une exclamation

- Mme Aubuchon! s'étonna t-elle, reconnaissant la prefete de Gryffondor. Elle ne l'avait jamais vu en chair et en os, mais le badge sur sa robe lui confirmait

- Auriez-vous l'aimabilité de me dire pourquoi vous vous trouver ici a une heure aussi tardive?

Elle l'aida a se relever et la toisa d'un oeil critique.

Et zut. Coincée.
*Bon, je fais quoi maintenant?*
Ce qu’elle avait été naïve! Mais à quoi s’était-elle attendue? Se mordant la lèvre inférieure, la métisse baissa la tête pour lorgner le bout de ses pieds nus. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle s’aperçu à quel point le plancher de pierres était froid.
- …
Que dire? La vérité? Et puis quoi encore? Quoi que mentir n’était pas plus reluisant…
- Et vous? répondit-elle finalement.
C’était d’une impolitesse, mais c’était le meilleur moyen de se sortir du pétrin. Au mieux, elle fera perdre des points à sa maison. Au pire… Elle ne connaissait pas beaucoup l’enseignante qui se dressait devant elle. Espérons qu’elle était aussi facile que l’infirmière qui l’avait surprise à la volière au début de l’année. Etrangement, Geneviève ne regrettait aucunement d’être venue. Ce qu’elle regrettait, c’est que l’un des Serpentards n’ait pas répondu. Peu lui importait : Zahran, Eva, au meilleur Lionel. Mais au moins, elle n’aurait pas eue l’impression d’avoir tout fait cela pour rien.

Évidement, l’enseignante ne répondit pas à sa question, et revint à son cas par une autre question, l’invitant par la même occasion à se diriger vers son bureau. Geneviève soupira à fendre l’âme et haussa les épaules. Elle n’avait pas vraiment le moral pour résister. En fait, elle ne pensait plus qu’à disparaître, s’endormir dans son lit, que tout finisse. Elle était d’une lassitude, soudain…
- Je connaissais déjà ce passage, répondit-elle finalement.
Fidèle à ses habitudes, elle n’entra pas dans les détails. La femme ne paraissait ni furieuse, ni sévère. Son impolitesse ne semblait pas l’avoir trop dérangé, même. C’était déjà ça. La métisse ne souhaitait pas s’attirer plus d’ennuis, c’est pourquoi elle suivit donc le professeur jusqu’à son bureau, l’âme en peine, à un tel point qu’elle en oubliait d’afficher un visage neutre et farouche. Maintenant, ses traits évoquaient plutôt la fatigue et le découragement. Abattue, elle gardait résolument ses yeux baissés. Elle ne souhaitait pas croiser le regard de la femme, car dans ce cas, il serait plus facile pour elle de lire les sentiments qui habitaient l’adolescente. Pourtant, Geneviève était maître dans l’art de cacher ses sentiments derrière son masque impassible et froid. Mais cette nuit-là, elle n’avait tout simplement plus la force pour mentir, et se mentir, une fois de plus.

(Si tu veux bien poster la première à ton bureau... ^^)