Pluie abondante

Voila maintenant quelques minutes qu'un orage venait de se déclarer. Le ciel était devenus noir puis tout à coup il s'était mis à pleuvoir. Personne n'avait compris pourquoi mais tout le monde avait compris qu'il fallait aller se mettre à l'abris.
Eternella était à ce moment, seule, en train de marcher dans le parc. Elle était allée assez loin du château a force de se balader. Elle s'était retrouvée avec quelques élèves à rentrer en courses. Elle était avec eux l'une des dernières. Les autres étaient déjà dans le hall en train de s'amuser et rigoler de cette orage. Le jeune fille était trempée. Elle avait ses longs cheveux qui dégoulinaient.
Elle montât difficilement les escaliers pour se rendre dans la salle commune. Là, elle remarqua que peu de monde était présent, même très peu. Seuls quelques élèves à une table discutaient et travaillent. Elle se dirigea directement vers le cheminée où le feu à l’intérieur crépitait. Elle s'assit alors devant par terre pour se réchauffer et se sécher.

- Les beaux temps de l'Angleterre prononçât elle pour elle même mécontente.

Elle soupira et regarda le feu. Une chose était sûre, elle ne resterait pas là longtemps. Ca commençait déjà à l’agacer.

(Elle est assise par terre devant et non dans un fauteuil...)


La jeune fille devant par terre regardait le feu d'un air lasse les genoux remontait contre elle, la tête posée dessus. Elle détestait rester sans rien faire mais elle ne pouvait pas monter comme ça dans le dortoir. Elle mouillerait tout. Quoi que, le tapis sur lequel elle était assise était déjà bien trempé lui-même enfin bon peu l'importer.
Elle entendit du bruit derrière elle, quelqu'un qui s'asseyait dans le fauteuil. De dos, elle ne fit pas attention à qui s'était. Elle ne bougea pas pour autant. Elle continua son regard fixe sur le feu. Elle posa ses deux mains derrière pour se relever quand elle entendit que quelqu'un parlait. Etait-ce à elle qu'on parlait? Elle regarda autours d'elle pour apercevoir le garçon qui lui parlait et la fixait. Bon ba, elle n'allait pas remonté maintenant ça ne se faisait pas. Elle se retourna quelque peu de travers. Ainsi, elle était de profil au feu mais aussi de profil au jeune garçon qui venait de lui parler. Elle se mit en tailleur et posa ses mains au milieu. Elle joua avec le bout de sa robe totalement trempée qui dégouliné encore sur le sol. Elle esquissa un sourire et répondit avec un accent français

- Salut!

Elle regarda le jeune garçon puis son chat qui descendit vers elle. Elle le regarda tourner autours d'elle un sourire amusé. Elle releva les yeux vers le maître qui semblait inquiet.

- Moi c'est Eternella, Eternella Mat.......

Mais elle n'eut pas le temps de finir sa phrase. Une furie avait bondit au milieu de ses jambes la surprenant. Elle sursautât et regarda. C'était son chat, son petit chat noir qui venait de sauter sur sa maîtresse. Lui aussi était trempés. Elle esquissa un sourire et le regarda. Alors s'adressant au chat elle dit en français

- C'est malin...

Son chat leva la tête vers elle et miaula. Puis il s'assit et regarda le chat qui faisait toujours le tour d'Eternella. Elle releva alors la tête pour regarder le jeune Poufsouffle et ajouter avec toujours cet interminable accent :

- Désolé... Je suis Eternella Matwich et ce fou, c'est mon chat, Banjo!

Elle esquissa un léger sourire gênée tandis que son chat semblait à la fois intéressé par Lia mais aussi méfiant. Il détestait que des inconnus s’approchent de lui. Il n’avait sûrement pas encre remarquer Marc.

La jeune fille, toujours assis devant le feu, les cheveux dégoulinant d'eau et mouillant le sol autour d’elle, la fin de sa robe trempée par la pluie qu’elle venait de quitter, ne répondit pas tout de suite à sa question. Lorsqu’elle le fit, elle prit soin de se tourner un peu, de sorte d’avoir encore la chaleur du feu, mais de pouvoir regarder Marc. Celui-ci failli rougir, mais se retint.

Salut!

Seulement en entendant ce mot, le garçon compris que la jeune fille avait ou des origines françaises, ou n’était carrément pas anglaise. En effet, elle avait un fort accent français que le garçon reconnu car lui-même avait appris cette langue avec son père.

* Sympa, on va pouvoir discuter ensemble, c’est vrai que c’est un peu énervant de parler toujours anglais *

- Moi c'est Eternella, Eternella Mat.......

La jeune fille n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’un petit chat extrêmement mignon venait de sauté sur sa maîtresse, il était tout trempé, et n’améliorait pas l’état de la robe d’Eternella. Cette dernière parla au chaton en français, lui reprochant son attitude.

Puis elle regarda le garçon dans les yeux, se qui l’obligea à tourner son regard s’il ne voulait pas rougir et repris avec toujours le même accent français :

Désolé... Je suis Eternella Matwich et ce fou, c'est mon chat, Banjo!

Elle fit un petit sourire gêné que Marc ne remarqua pas, trop plongé dans ses pensées.

* Eternella est Française, j’en suis sur maintenant, c’est vraiment bien ça ! Je ne me doutais pas qu’il y aurait une française ici ! Génial !! *

Puis revenant de ses pensées, il prit la parole :

C’est un très beau nom Eternella, ça fait penser à Eternelle … Je le trouve très mignon ton chat, le mien, c’est une fille, Lia.

C’est ce moment là que Lia, justement, décida de passer à l’attaque, elle n’avait pas supporté que son maître parle avec une fille qui avait un chat, et décida de faire quelque chose pour être de nouveau le centre d’attention. Elle se lança sur banjo, puis fit un roulé boulé. Rien de bien méchant, juste pour que tout le monde arrête de parler et la regarde. Les deux minous continuèrent à s’amuser quelques secondes, puis s’éloignèrent des deux enfants pour échanger quelques paroles secrètes.

J’ai remarqué que tu avais un accent français, moi aussi je parle français, j’ai appris avec mon père, qui l’est d’origine. C’est sympa non ? Tu viens d’où en France ?

Il avait dit la phrase en français, un français presque parfait, ou on pouvait quand même percevoir un accent mis anglais, mis allemand, du aux langues qu’il avait apprises.
Il souriait, content de trouver quelqu’un qui lui ressemble un peu, et en plus dans sa maison.
Marc la regarda avec plus d’attention, elle avait de magnifiques yeux noirs envoûtant, et des cheveux châtain clair qui avec l’éclairage du feu, leur donnaient par endroit une teinte un peu blonde.

* Elle aussi, elle est joli *

Puis il rougit, comprenant ce qu’il venait de penser, il détourna les yeux, pour regarder le feu, faisant comme si de rien n’était.

La jeune fille rougit alors légèrement tandis qu’on lui dit que Eternella était un beau nom. On lui avait pas mal dit depuis son arrivée ici, pourtant, en France, cela n’était qu’original. Elle regarda le jeune homme et esquissa un sourire de remerciement ce qui n’arrangea pas les rougeurs au niveau de ses joues. Son chat alors sur elle détourna le regard du chat qui faisait le tour de sa maîtresse et regarda le jeune homme. Il recula alors pour se blottir contre Eternella. Il regardait le jeune Poufsouffle d’un regard méfiant et distant. La jeune fille se mit alors à le caresser pour l’apaiser. Celui ci regarda sa maîtresse, le chat un miaulement et resta coller à elle. Il reporta pourtant son regard sur le chat que Eternella regarda à son tour.

*Lia… Pourquoi est-ce qu’elle me tourne ainsi autours depuis tout à l’heure ?*

Elle continua de fixer le chat sans plus réellement se préoccuper du maître. Le chat passa alors à l’attaque. La jeune fille sursauta vivement tandis que son chat répondit. On aurait pu croire qu’ils chahutaient mais ce n’était pas le cas. Oh non, elle connaissait trop bien son chat ! Ils se mirent alors à l’écart mais Eternella ne les quitta pas des yeux. C’est alors que le jeune homme se remis à lui parler de ses origines. Il lui parlait en français !? Il y avait donc un français dans cette école. Un sourire réjouis se dessina alors sur ses lèvres. Elle qui avait eu peur de plus pouvoir continuer à parler cette langue pour l’oublier peu à peu. Elle espérait bien donc parler en français avec lui. Elle ne quitta pas les deux chats des yeux, non, elle craignait bien trop le pire ! Voyant que son chat ne faisait pour le moment que restait en arrière elle regarda le jeune homme pour le voir détourner les yeux. Elle le regarda fronçant légèrement les sourcils. Elle ne remarqua pas trop ses rougeurs. Elle se décida alors tout de même à réponde en français à son tour.

Oui c’est sympa dit elle dans un premier temps se sentant mal à l’aise.

Plusieurs regards s’étaient posaient sur eux en les entendant parler une autre langue. Eternella tenta de ne pas trop faire attention. Elle détourna des yeux son chat et ajoutât en regarda Marc

Je me sens moi seul… C’est ma mère qui est française, je viens de la nièvre. Tu connais ? Et toi, tu as vécus en France ?

C’est vrai, après tout il avait dit que son père lui avait appris le français, pas qu’il avait vécu en France !
C’est alors que du bruit vient des deux chats. C’était Banjo qui venait de cracher sur Lia. Il avait la parte brandit près à se défendre. Qu’est ce qu’il pouvait être méfiant parfois lui ! La jeune fille alors leva un peu la voix et en français ajoutât

Banjo ! Ca suffit, arrête !

Le chat alors posa la patte pour miauler en regardant sa maîtresse. Celle ci avait le regard sévère qui contrasté avec son visage qui inspirait plutôt la gentillesse et la naïveté. Le chat alors boudant alla se rouler en boulle au coin de la cheminée, les deux oreilles brandis à guetter le moindre bruit. Il détestait que des inconnus l’approche. Eternella ne fit alors plus aucune remarque.

[hrp : yaaa , mega incruste ^^]

*Garret entra dans la salle commune , non sans mal , chargé de deux caisses de grandes tailles dans les mains , les cheuveux ruisselant d'eau . Il avait appris , a son depend , que le jardin etait un fabuleux raccourci , a condition que le temps soit favorable , ce qui etait , ici en grande bretagne , bien rare . Mais il avait tenter sa chance et en avait payer les consequences . Souriant tant bien que mal aux quelques élèves presents , lancant des "bonjour" et des "c'est pas un temps a mettre un chat dehors" , avant d'eclater de rire en comprenant le lapsus par rapport a sa faculté d'animagi.*

*Il traversa la salle , enjambant les fauteuils et autres poufs present , a la recherche d'un endroit oû poser son fardeau , mais faute de visibilité , il avait bien du mal a la faire . Voyant deux élèves dans un coin , apparament peu occupé , tout de moins de ce qu'il pouvait en voir , il dit*

"Augustin , Matwich , desolé de briser votre idylle mais si vous pouviez m'aider , s'il vous plait , pour poser ces trucs ... je me fais vieux et tout ..."

*Sans savoir pourquoi , il se rememorra une scene avec un de ses amis , lui disant "utilise ta baguette ! ou sinon on va continuer a te traiter de sang-de-bourbe toute ta vie ..." . Cette scene lui decrocha un sourire , resumant assez bien la situation dans laquelle il s'etait mise . Avec une baguette , ca aurait plus simple , mais moins marrant , enfin c'est ce qu'il se disait . Il se baissa un peu , de maniere a ce que les deux poufsouffles puissent etre a niveau pour attraper la caisse du dessus et qu'ils la posent a terre . Aprés tout , ce qu'il apportait la etait bien destiné a eux , ou du moins , a ceux qui allaient , bon gré mal gré , passer noel a Poudlard , tout comme lui .

[Comme Marc semble pas répondre, je le fais pour pas laisser le sujet trop en suspant]


Eternella venait à peine de finir de parler que la porte s’ouvrit. En entendit à la suite des ‘bonjours’ lancé dans tous les sens avec une expression assez bizarre. Eternella arqua un sourcil. Elle parlait peu français, elle ne connaissait donc pas la vraie expression. Celle ci lui sembla donc particulièrement bizarre comme phrase. Un temps à mettre un chat dehors ? A cause de la pluie sûrement…
Mais, un petit souci venait auprès de la jeune fille. N’était ce pas une des habitudes de son chat d’aller jouer dehors avec les gouttes d’eau un peu avant de rentrer trempé ? N’était ce pas d’ailleurs ce qu’il venait de faire ? Elle tourna la tête et regarda son chat en boule, au coin de la cheminée toujours mouillé. Une grande flaque d’eau s’étaler. Oui, si ce que venait de dire le prof, parce qu’elle l’avait reconnus, était vrai ; alors encore une fois, son chat faisait partis des exceptions. Vous trouverez peut être qu’elle va chercher loin, mais, c’est pourtant le genre de choses qu’il lui arrive très souvent d’aller réfléchir à des trucs dans ce genre.
Elle éclata de rire alors seule. Les regards se tournèrent vers elle, elle rigola toujours puis elle se tut quelques secondes plus tard semblant remarquer qu’on la regardait. Ses joues virèrent alors rapidement au rouge. Ses chaussures trempées devenaient tout à coup intéressantes.

Elle ne releva les yeux que quelques minutes plus tard quand le professeur appela Marc. Elle le regarda pour tourner son regard vers le prof qui l’appelait à son tour. Que voulait il ? De l’aide ? Ah ouais, c’est vrais u’il est pas mal charger. Elle se leva alors. Son uniforme lui semblait énormément lourd. Il était toujours trempé mais il ne gouttelait plus. Il semblait avoir imbibé le maximum d’eau. Elle prit ses cheveux et les remit en place en arrière. D’eux, par contre, continuait de tomber quelques tours de temps à autres sur le sol. Elle s’approcha du prof et priot un côté de la caisse. Elle regarda Marc et attendit qu’il vienne de l’autre côté. Pas qu’elle était lourde mais si quand même pour un élève de 12ans !