Quiz des fondateurs [Année 2]

En montant les marches de marbre du Hall, on débouche bientôt sur un couloir du premier étage. La première chose que l'on remarque, ce sont les quatre statues allignées face à l'escalier. Cette année encore, elles sont au poste pour décorer cette aire du château! Elles sont immobiles, mais quand on les regarde, on sait qu'elles sont spéciales. Leurs yeux brillent et semblent nous suivre... et bientôt, elles s'animent!

La première est celle d'un homme de forte carrure, l'air fier. Sa main gauche est posée sur le manche de son épée, accrochée à sa taille. Celui-ci sait tout des héros passés, mais surtout du dernier...

Le deuxième est une dame aux yeux espiègles et vifs. Son sourire illumine son visage. Dans sa main droite, elle tient une baguette magique. Celle-ci saura vous proposer des énigmes et des questions qui sauront vous faire réfléchir.

La troisième est une autre femme. Elle affiche un air sérieux et sage et tient un livre entre ses mains. Elle est vêtue d'une robe longue et élégante. Celle-ci évaluera de maintes façons votre savoir...

La dernière statue est un homme au regard sombre, l'air élégant. Il revêt une longue cape et un serpent s'entortille autour de son bras droit. Rares sont les fois où il vous adressera la parole. Mais lorsqu'il le fera, ce sera pour vous proposer un défi que vous ne saurez refuser...

Derrière tous les quatre figurent une bannière famboyante à l'effigie de leur maison. Et leur main libre, tournée vers le ciel, tient un sablier miniature, semblable à ceux du Hall...

Immobiles, ils attendent la venue d'un élève... Et alors, ils se réveilleront enfin...!

¤ ¤ ¤

Hors-RP:

Passez tout simplement devant les statues et au moins l'une d'elle s'animera et vous proposera une question. Vous pouvez ou non y répondre. Dans le cas d'un mauvaise réponse, le prochain passant pourra répondre.

Seul règlement de ce quiz pour l'instant : si vous avez correctement répondu à une question, il est interdit de tenter sa chance pour la prochaine. Ainsi tout le monde aura sa chance. Les statues refuseront de proposer une question à quelqu'un qui se montre trop souvent le bout du nez!

Bonne chance à tous!

La petite Serdaigle flannait dans les couloirs du premier étage. Elle avait le regard vague, un sourire flotant sur sa bouche. Elle pensait à sa famille... Qu'est-ce qu'ils seraient heureux d'apprendre qu'elle était à Serdaigle! Elle élargit son sourire et passa devant une masse. Ceci la tira de sa rêverie. Elle s'arrêta et la regarda. Une statue... Qui représentait plusieurs personnes. Elle plissa les yeux et lut une petite inscription gravée : "Statue des Fondateurs". Elle aurait put s'en douter! Elle les examina et crut les reconnaitre. Elle resta admirative devant cette magnifique satue, toute idée oubliée.

Lili passait par là en pensant au futur bal d'Hallowen quand elle se rendit compte qu'elle s'était arrétée devant la statue des fondateurs, et, plus précisément, devant Salazar Serpentard, le crétateur de sa maison. Quelle coincidence, elle l'examina de plus près et remarqua qu'il avait toujours ce même sourire, celui de quelqu'un qui travaille en secret, celui de la ruse. Elle regarda les autres, et s'aperçu que, comme d'habitude, Gryffondor et Serpentard étaient parfaitement opposés : le premier, le sourire du courage et de la bravoure, le deuxième celui de la ruse et la malice. Lili se sentit tout à coup très fière d'être un Serpentard et elle resta là, à regarder ceui qui l'avait rendue si fière d'être dans cette maison.

Charlotte Espedonnante a écrit:: La petite Serdaigle flannait dans les couloirs du premier étage. Elle avait le regard vague, un sourire flotant sur sa bouche. Elle pensait à sa famille... Qu'est-ce qu'ils seraient heureux d'apprendre qu'elle était à Serdaigle! Elle élargit son sourire et passa devant une masse. Ceci la tira de sa rêverie. Elle s'arrêta et la regarda. Une statue... Qui représentait plusieurs personnes. Elle plissa les yeux et lut une petite inscription gravée : "Statue des Fondateurs". Elle aurait put s'en douter! Elle les examina et crut les reconnaitre. Elle resta admirative devant cette magnifique satue, toute idée oubliée.

Un large sourire s'étira sur les lèvres marbrées de la statue d'Helga Poufsouffle.

- Cette enfant sait reconnaître ce qui a de la valeur, dit alors sa voisine, Rowena Serdaigle, arborant elle aussi un fier sourire, s'inclinant quelque peu.

- Oui, mais ce n'est pas cela qui me rend si heureuse, Rowena, répondit l'autre statue.

Une troisième statue s'anima, le regard vif et rieur.

- Nous savons tous qu'un rien vous contente, Helga, dit enfin celle-ci.

Poufsouffle rougit. Gryffondor éclata de rire.

- La première élève de l'année vous revient, dit-il en s'inclinant devant sa consoeur.

- Je vous remercie, répondit-elle. Si Salazar est d'accord, bien entendu.

La quatrième statue s'anima à son tour et répondit avec une économie de mots désarmante.

- Faites donc.

Helga Poufsouffle ne put retenir une exclamation de bonheur, qui fit rouler les yeux de ses trois comparses. Elle se tourna vers la jeune élève aussi rapidement que lui permettaient ses jambes de pierre.

- Puis-je vous demander votre nom? Très bien, très bien... Si vous répondez à cette question, Rowena aura raison d'être fière de son élève! Voyons, voyons... Ah, voilà : je suis au début de la nuit, à la fin du matin et deux fois dans l'année... Qui suis-je ?

Charlotte sursauta lorsque la statue s'annima. Ca, elle ne s'y attendait pas! Elle écouta avec respect les fondateurs discuter et porta tout particulièrement son regard sur Rowena Serdaigle. La statue lui demanda son nom.

"Charlotte Espedonnante, pour vous servir."

La statue acquiesa puis posa une question. Charlotte fut fort étonnée. Elle n'eut pas besoin de chercher la réponse bien loin, elle connaissait parfaitement ce genre de devinettes pour les avoir souvent pratiquées avec Archibald. Au début, elle ne trouvais jamais, mais maintenant, elle les repéraent tout de suite. Elle ne s'attendait guère à ce genre de blagues moldues... Alors, toujours aussi impressionée, elle prit la parole.

"Eh bien, j'avoue que je ne m'attendait pas à ce genre de devinette... Ma réponse est le "n". Il se trouve au début de la nuit, à la fin du matin, et deux fois dans l'année."

Helga sourit et tapa dans ses mains.

- Félicitations! C'était la bonne réponse!

Salazar, tout près, était sceptique.

- C'était beaucoup trop facile, Helga.

- Allons, allons, Salazar, ne soyez pas si rabat-joie.

Serpentard haussa un sourcil mais crut bon de ne rien ajouter. À côté de lui, Rowena Serdaigle leva son sablier, où 5 saphirs tintèrent.

- Bravo! 5 points pour Serdaigledit-elle.

Et ils retrouvèrent leur immobilité.

Charlotte sourit. Elle trouvait aussi que c'était bien facile.. Mais elle h'allait pa s'en plaindre! Elle avait fait gagner 5 points à sa maison, tout de même... Elle regarda les rubis tomber dans le sablier. C'était la première fois qu'elle le voyait. Sa contemplation finie, elle se tourna à nouveau vers les statues et constata avec surprise que celles-ci étaient de marbre, immobiles, comme auparavant. peut-être avait-elle rêvé? Mais non, les cinq points étaient bien là. Charlotte jeta un coup d'oeil à l'autre élève qui regardait toujours son fondateur et s'éclipsa discrètement.

Lili Ives a écrit:: Lili passait par là en pensant au futur bal d'Hallowen quand elle se rendit compte qu'elle s'était arrétée devant la statue des fondateurs, et, plus précisément, devant Salazar Serpentard, le crétateur de sa maison. Quelle coincidence, elle l'examina de plus près et remarqua qu'il avait toujours ce même sourire, celui de quelqu'un qui travaille en secret, celui de la ruse. Elle regarda les autres, et s'aperçu que, comme d'habitude, Gryffondor et Serpentard étaient parfaitement opposés : le premier, le sourire du courage et de la bravoure, le deuxième celui de la ruse et la malice. Lili se sentit tout à coup très fière d'être un Serpentard et elle resta là, à regarder ceui qui l'avait rendue si fière d'être dans cette maison.

Tous retrouvèrent leur immobilité... sauf Salazar.

- Bien le bonjour, dit-il, l'air fier, se penchant vers l'élève de sa maison. À qui ai-je l'honneur? Miss Ives? Très bien, très bien...

Il affichait un air satisfait, mais malin. Près de lui, la statue de l'autre homme, Godric, se réanima.

- Un instant, Salazar, dit-il, espiègle. C'est mon tour, vous le savez bien...

Serpentard se redressa, l'air de dire "très bien, alors, allez-y ".

- Bien. Dites-moi, Miss Ives... Qui était le directeur de Poudlard en poste juste avant le célèbre Albus Dumbledore?

Lili écouta patiemment la question d'une des statues et se mit à réfléchir :

* Je ne m'en rapelle pas *

* Je crois que c'est ... *

* Ah oui !! *

- D'après ce donc je me rapelle, je crois que c'est Nigellus Phineas.

Lili attendit une réponse de la statue, elle n'était pas du tout sûre de la réponse.

Marc se promenait tranquillement avec Katyrina. Ils c'étaient fixé un rendez-vous par hiboux et c'était retrouvé dans le hall d'entrée. Les deux enfants avaient ensuite déambulés sans raison précise, montant les étages aux grés de leur envie et des escaliers farceurs. Ils discutaient ensemble de choses de diverses importances, parlant de tout et de rien. Ils échangeaient leur avis, leurs commentaires sur les profs, leur façon de noter, de juger.
Puis la jeune fille se rappela qu'elle devait aller envoyé une lettre assez urgente, et elle partie à la volière.
Marc se retrouva seul, il aimait bien la solitude, mais dans un endroit qu'il connaissait. Le château ne lui était pas encore totalement familier bien qu'il sache un peu près aller de sa salle commune aux différents cours. Mais ça s'arrêtait là, son sens de l'orientation était des plus moindres. il avait le don de se perdre.
Kat' partie, il avait déambulé un peu partout, et finalement c'était perdu, il ne savait pas du tout comment rejoindre sa salle commune, et avait décidé que quelqu'un viendrait bien lui indiquer le chemin. C’est pourquoi il continua à se promener tranquillement, perdu dans ses pensées les plus intimes.
Puis, alors qu'il passait dans un couloir, il vit des statues, il ne comprit pas tout de suite ce que c'était, mais en s'approchant de plus près, il remarqua qu'elle ressemblait ... aux fondateurs de Poudlard !
Marc ne l'ai avait jamais vu en vrai (heureusement pour lui ^^), seulement dans les livres d'histoires, mais était formelles, c'était bien des statues les représentant.
Il les détailla une à une, prenant bien soin de les détailler pour ensuite le raconter à ses parents. Le jeune garçon commença par ce qui semblait être Godric Gryffondor, directeur de la même maison, il avait une épée sur son flanc, sa main gauche posé dessus .Vint ensuite la directrice de sa propre maison Helga Poufsouffle. Il passa plus de temps sur sa silhouette, y accordant un peu plus d'importance que pour les autres, elle avait l'air très intelligente mais aussi joyeuse. En la regardant, une question l'effleura, pourquoi avoir choisi le blaireaux comme emblème, qu'elle était le rapport ?
Puis il vit Rowena Serdaigle, elle avait l'air sérieuse, un livre entre les mains, et Marc l'imaginait très bien être sévère et même froide, mais il ne devait pas juger sans connaître. Il était évident par contre qu'elle ne ressemblait pas beaucoup à Helga.
Enfin, un peu à l'arrière, avec un air mystérieux, se tenait Salazar Serpentard, réputer pour être vil et sournois, il était enveloppé dans une grande cape. Mais le jeune Augustin ne croyait pas que l'on pouvait être aussi méchant, et pensait juste que c'était une exagération de la part des conteurs, pour qu'il y est un méchant dans l'histoire.
Il resta bouche-bée devant la précision et la patience qu'avait du avoir l'auteur de cette merveille ....

Lili Ives a écrit:: Lili écouta patiemment la question d'une des statues et se mit à réfléchir :

* Je ne m'en rapelle pas *

* Je crois que c'est ... *

* Ah oui !! *

- D'après ce donc je me rapelle, je crois que c'est Nigellus Phineas.

Lili attendit une réponse de la statue, elle n'était pas du tout sûre de la réponse.

Il y eut quelques secondes de silence.

- Malheureusement, ce n'est pas la bonne réponse, répondit Gryffondor.

- Phineas Nigellus a en effet été directeur de Poudlard, mais au 19e siècle, précisa Rowena Serdaigle.

- Vous pourrez tenter une autre question éventuellement! continua Helga.

Les statues adressèrent leurs salutations à l'élève puis reprirent leur immobilité.

Quelques minutes plus tard, un nouvel élève se pointa près d'eux.

- M. Augustin, n'est-ce pas? Bonjour bonjour... dit Helga Poufsouffle en s'animant soudain, puis elle rit en voyant l'expression de stupeur du garçon.

Après une brève conversation, Godric Gryffondor prit la parole:

- Et vous, M. Augustin, pouvez-vous répondre à cette question: Qui était le directeur de Poudlard en poste juste avant le célèbre Albus Dumbledore?

Il resta bouche bée devant la précision et la patience qu'avait du avoir l'auteur de cette merveille ..... Quand soudain Helga Poufsouffle s'anima et le salua. Marc surprit, sursauta et l'espace d'un instant cru qu'il rêvait. Mais il se souvint bien vite qu'il était dans un château magique, et que par conséquent des statues parlantes étaient tout à fait possible, il y avait bien des tableaux parlants alors...
Puis il se rapprocha un peu plus des statues dont il c'était éloigné par peur quelques instants auparavant. Il regarda sa directrice de maison, elle était gentiment en train de rire de lui.
Il rendit son salut aux quatre fondateurs, et attendit sagement qu'ils aient fini de discuter. Une fois cela fait, Godric Gryffondor prit la parole :

- Et vous, M. Augustin, pouvez-vous répondre à cette question: Qui était le directeur de Poudlard en poste juste avant le célèbre Albus Dumbledore?

La phrase voulait dire deux choses : l'une, que quelqu'un avait déjà essayé de répondre à la question, sans succès, et deux, que ses statues n'étaient pas là par hasard, mais pour évaluer les connaissances des élèves.

Marc réfléchit en silence, baissant les yeux vers ses chaussures.

* Alors, avant Albus Dumbledore, euh Papa m’a dit qu’il a été à Poudlard alors qu’il y avait déjà Albus, donc ça veut dire qu’il faut voire plus loin, après Dumbledore, c’est notre directrice et euh avant, il avait dit quoi Papa ? Ahh… Je crois que je m’en souviens, euh Ad … non c’était pas quelqu’un par Ad, euh… Ar … oui c’est ça, Armando euh Dappy ?, Non je pense pas, Armando Dyppa ? Non c’est pas ça non plus. Je vais finir par trouver, c’est obligatoire, s’ils ont posé cette question c’est que je peux y répondre.*

Pendant que le jeune homme réfléchissait, les statues, elles attendaient paciemment la réponse du petit Poufsouffle.

* Ah oui, c’est bon je m’en souviens, Papa m’en avait parlé, son frère le plus âgé l’avait eu comme directeur et il l’appelait Armando Didi, et en fait il s’appelait …Armando Dippet ! *

Il était sur d’avoir la bonne réponse, et avait hâte de savoir ce qui se passerait, quand soudain un doute s’insinua dans son esprit :

* Et si ce n’était pas ça, qu’est-ce qu’il va se passé ??
Ho mais je verrais bien, de toute façon, ça ne peut pas être terriblissime non plus !*

Alors, je crois que c’est Armando Dippet, le directeur avant Mr Dumbledore. Et, vous pourriez m’indiquez le chemin pur me rendre à ma salle commune, je me suis perdu, s’il vous plaît ?

- Alors, je crois que c’est Armando Dippet, le directeur avant Mr Dumbledore.

- Félicit--

- Et, vous pourriez m’indiquez le chemin pur me rendre à ma salle commune, je me suis perdu, s’il vous plaît ?

Gryffondor eut un petit rire. Serpentard, pour sa part, avait roulé les yeux.

- Mais bien sûr, dit Poufsouffle avec un regard plein de reproches vers ses deux comparses masculins.

- Pourrais-je le féliciter d'abord, Helga? coupa Gryffondor, toujours le sourire aux lèvres. Vous avez eu la bonne réponse, Mr Augustin, Dippet est bel et bien le prédécesseur de Dumbledore. Vous pouvez maintenant retrouver votre salle commune.

Toutes les statues s'immobilisèrent à nouveau, sauf celle d'Helga Poufsouffle qui indiqua secrètement le chemin vers la salle commune.

La mort dans l’âme, Geneviève errait dans les couloirs. Bientôt Noël. Alors que la plupart étaient tout excités, pour elle, ce n’était pas la joie. Évidement, c’était à cause de l’éternel dilemme de rester ici ou retourner à la maison. Mais aussi pour plusieurs autres raisons qui lui minaient le moral :
1. Ses longues recherches dans les archives des Gazettes ne menaient toujours à rien.
2. Les agissements de la COB étaient toujours aussi inefficaces et les deux maisons guerrières s’haïssaient toujours la face.
3. Les cours s’allongeaient et ils n’apprenaient plus grand-chose.
4. Visiblement, contrairement à ce qu’elle avait espéré, il n’y aurait pas de Quidditch cette année.
5. Le lac commençait à glacer, alors adieux les baignades.
6. Elle ne trouvait pas le temps d’essayer son nouveau balai, qui traînait dans sa valise depuis plusieurs mois.

Bref, Geneviève ne filait pas. Découragée, elle s’assit sur le socle d’une des quatre statues en haut de l’escalier de marbre. Elle les avait remarqué l’an passé, mais sans vraiment prêter attention aux détails.

Il y avait d’abord Godric Gryffondor, le fondateur de sa maison, droit et fier. L’adolescente avait-elle donc vraiment sa tempe pour faire partit des siens. Elle se sentait tellement déplacée parmi ses semblables de rouge et d’or. Mais il fallait admettre qu’elle avait elle aussi cette même détermination dans le regard, et bien qu’elle avait aussi une certaine fierté d’être ce qu’elle était, bien que la plupart du temps, elle ne cessait de se maudire.

Venait ensuite Helga Poufsouffle. Rien qu’à voir son visage de granite, cette femme lui rappelait sa mère. Douce, chaleureuse, riante… Oui, c’était bien tout le portrait de Chegal. Si Geneviève ne s’avait pas refermée à son arrivée en Europe, peut-être aurait-elle été à Poufsouffle, après tout. Malheureusement, ce n’était plus le cas. Le visage de la petite Miguen avait maintenant fait place au visage neutre et froid de la Geneviève d’aujourd’hui. Un visage qui ressemblait beaucoup à celui de la troisième statue, Rowena Serdaigle.

Finalement, la dernière statue, et non la moindre, Salazar Serpentard, celle sur lequel était assise la jeune fille. L’homme avait ce même regard sombre qu’elle. La tête de son serpent était tout proche de celle de l’apprentie sorcière. On aurait dit que l’animal la fixait. L’homme dégageait une aura mystérieuse, voir même angoissante. Pourtant, Geneviève ne le trouvait pas menaçant. Ils se ressemblaient beaucoup en fait. On n’est pas maléfique de naissance, c’est sûr. S’il avait mal tourné, si son caractère était devenu ténébreux, ce devait être à cause d’évènements et l’influence de gens. Comme elle. Étrange tout de même : elle était à Gryffondor et se sentait pourtant proche à la maison supposée « ennemie ».

La jeune fille ne cilla même pas quand le serpent se mit alors à s’animer. Mais quand une voix s’éleva de l’une des statues, s’aurait été mentir de nier sa surprise.