Poudlard-JDR
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Poudlard-JDR


 
AccueilPortailRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 Canis Lupus

Aller en bas 
AuteurMessage
Dew Altach
Serpentard, 2e année
Serpentard, 2e année
Dew Altach


Nombre de messages : 351
Age : 34
Âge RPG : 12
Date d'inscription : 07/09/2006

Feuille de personnage
PV:
Canis Lupus Left_bar_bleue45/45Canis Lupus Empty_bar_bleue  (45/45)

Canis Lupus Empty
MessageSujet: Canis Lupus   Canis Lupus Icon_minitimeSam 3 Mar - 16:02

Canis Lupus


Journal de Mission WW33
Par Zack Wild



Préambule
Je ne puis, comme vous me l’avez demandé, retranscrire en une succès terne de faits cette mission, comme je n’ai pu le faire dans mes autres journaux de missions. Chaque détail est important, chaque scène, dialogue compte plus qu’un enchaînement sans fins de suppositions stupides. Je retranscrirai donc, comme à mon habitude, et malgré vos protestations, chers hauts dignitaires du Ministère, ce journal de Mission. Et franchement, plongez-vous de temps en temps dans la lecture d’un livre par pitié, et arrêtez de me faire la morale.
Bien aimablement.



23 septembre.

La pluie battait contre les hublots du ferry tandis que le bateau s’engageait dans la dernière ligne droite. RAS. Personne ne m’avait empêché d’atteindre l’Irlande, cette douce contrée sauvage qui inspire tant par la générosité de sa Nature.

Après le ferry, le train moldu me conduisit jusqu’au minuscule village de Swordcross. Etrange nom pour un village. Il paraît qu’il port ce nom en souvenir d’un homme qui taillada en petits morceaux des Anglais. C’est une vieille femme au dos voûté qui me l’apprit sur le quai. Elle a rigolé puis s’est empressée de cracher par terre, le visage hanté par de mauvais souvenirs, hanté par le passé de son pays.
Je reconnus l’Irlande du Sud dans cette brave dame à la démarche fière, et aussi à son nez intensément rouge. Abus de Guiness. Un réel problème dans ce si beau pays…

Je dus marcher pour atteindre le campement. Déjà de nombreuses tentes, aux couleurs de meutes du monde entier, s’alignaient dans la prairie. Un sort empêchait, comme il se doit, aux moldus de voir cette scène étrange. Mais les habitants n’étaient pas dupes. Ils voyaient bien l’afflux de têtes inconnues. Je ne mis pas longtemps à me rendre compte que trois meutes complètes s’étaient déplacées pour participer aux Joutes. Je comptabilisais au fur et à mesure de mon avancée quelques dizaines d’autres tribus plus ou moins complètes à divers degrés.

La bannière des Loups d’argents m’attira immédiatement. Je connais bien l’Ulfric de cette meute. Un homme violent qui est toujours à la recherche de nouveautés pour décimer du beau monde. Un vrai bandit. J’avais déjà eu affaire à lui dans l’affaire WW12, sur un sombre trafique de fausses potions tue-loup. Ceux qui la prenaient se retrouvaient dans 100% des cas dans une mauvaise posture, puisque leur transformation en bête n’était pas stoppée.

Il faut que je me méfie de lui, il pourrait bien être à l’origine de la rumeur qu’à avancé mon contact sur cette nouvelle drogue, le Canis Lupus. Je ne sais pas encore si cette drogue est une réalité, mais les Ulfrics que j’ai croisé ont tous trempés, sans exceptions, dans des affaires louches.

Le froids engourdissaient mes membres, et je cherchais désespérément une tente accueillante. Mais les envoyés du Ministère son bien souvent mal considérés. Arrivé au bout de l’allée, j’arrêtai de compter mes ennemis. Il y’avait bien entendu les Loups d’argents, mais aussi les Darks et la meute sans doute la plus mystérieuse que je connaisse à ce jour : les Z. Personne ne sait d’où ils viennent, ni qui ils sont. J’ai rencontrée leur Ulfric à Honk Kong. Une charmante femme typée orientale, mais avec l’un de ces petits airs qui vous font douter de sa provenance exacte.
Je l’ai croisée à ce moment là, moi gelé, elle en petite robe de soirée, comme si le froid n’était rien qu’une simple caresse légèrement ennuyeuse à supporter. Elle s’avança vers moi, et un sourire de diplomate vint étirer ses lèvres. Je ne sais toujours pas ce qu’elle faisait à Honk Kong, ni à Tokyo l’année suivante, et encore moins a Brazilia il y’a trois ans.
-On dirait que je vous croise toujours aux mauvais endroits aux mauvais moments.
-Je ne vois pas pourquoi vous dites ça…

Elle faisait monter et descendre ses mains avec minutie, comme si le moindre de ses geste étaient étudiés pour donner tel ou tel effet.
-Que faisiez-vous à Honk Kong ?
Elle a penché sa tête sur le côté, et fermé les yeux. Je connais ce geste. Agaçement. Le même qu’à Tokyo, quand je lui avais proposé un verre de Punch. Elle déteste le Punch. Z est un personnage hors du commun. Une infinie patience qui cache une impatience sans borne.
-Pourquoi ressasser de vieux souvenirs quand on a l’avenir à ses pieds.
-Vous parlez encore par énigme. Vous n’avez pas changée depuis notre dernière…entrevue.

Je la sentis prête à rire. Entrevue. Le mot n’était pas vraiment juste. L’épisode de Brazilia s’était terminé par une explosion de bombe dans un club sataniste de lycanthropes. Je la soupçonne d’y être intimement mêlée à cette histoire. Elle avait disparu ce soir là aussi vite que son ombre chinoise. Une véritable James Bond Girl.
-Que fait le Loup du Ministère ici ?
Ses yeux brûlants essayèrent de me percer de part en part. Mais ça ne marche pas avec moi. L’habitude, à ce qu’il paraît.
Je répondis simplement « Canis Lupus ». Elle ne frémit même pas, et resta de marbre, sa silhouette bien droite dans la froideur du soir.
-Vous n’allez pas vous faire d’amis ici, Wild.
-Je n’en ai pas, Z.

Elle voulait jouer avec moi au plus fin.
-Les menaces ne me font pas peur.
De nouveau cette tête sur le côté.
-Je sais. Mais cette fois, l’enjeux est bien plus grand.
-Tiens donc, vous êtes donc au courant ?
-Qui ne le sait pas ? Mais faites attention, Wild, n’acceptez aucunes Provocations. Cette année, la Joute aura un petit air ancien.

Un charabia de plus pour m’embrouiller. En six ans, personne ne m’avait Provoqué en Joute. Un air ancien ? Je me demande ce qu’elle a voulu me dire par là…
Elle s’éloignait, je restai sur place, à me geler la cake. Soudain, elle se retourna, avec une lueur d’amusement sur le visage.
-Oh, je vois…personne ne vous a Invité ?
Je hochai la tête, elle me fit un signe. Je la rattrapai. Nous longeâmes l’horizon sans fin tracé par les hautes tentes et nous arrêtâmes devant un plus petit modèle.
-Je vous Invite en ce lieu, Zack Wild, Loup du Ministère (je ne relevai pas l'insulte). Si vous avez besoin de quelque chose qui rentre dans le cadre de mon rôle d’Hôte, n’hésitez pas.
La convention, tout ce que je déteste.Un mot de travers, un terme mal choisi, et vous vous retrouvez mort dans un caniveau. L’étiquette n'est pas facile chez les lycnathropes, décidement, je ne m'y ferais jamais. Elle s’inclina, et j’en fis de même de mon côté. J’entrai dans ma tente et m’allongeai sur le matelas. Dix minutes plus tard, mes bagages arrivèrent, éventrés. Un petit carton d’invitation aux reflets argentés me renseigna sur l’origine de l’agression de mes valises. Une note étaient griffonnée sur le petit rectangle de papier.

18h00, demain, dans ma tente
Tu aimes l’accueil mon Connard ?


L’invitation n’était pas signée. Pas la peine. On reconnaissait avec aisance le style de merde de l’auteur. Demain, je vais voir ce salopard de Van Drïck. Il devra m’expliquer où il a apprit à être autant courtois avec un envoyé du Ministère. Je vais aussi lui expliquer clairement qu’un jour je passerai voir sa petite gueule entre les quatre murs d’Azkaban. Et j’espère que tous ces copains Loups d’argents l’y rejoindront. La famille au complet !
Maintenant, toutes mes affaires sont à peu près en ordres. Je ne vous dirai pas qu’il s’est gardé l’un de mes caleçons avec un joli imprimé. Et inutile aussi de mentionner dans ce journal de mission la perte désastreuse de mon réveil matin…au moment où j’écris, je vous en veux à mort. Vous m’avez dit « deux valises ». De un, sur les deux minables valises, il ne m’en reste qu’une intacte. De deux, vous m’avez imposé de, je cite « voyager léger ». Moralité, si je reviens avec une pneumonie, vous allez m’entendre, Roger !
A demain. Putain comment ça fait classe de parler à une feuille de papier. Ca m’étonnera toujours…


24 septembre.

Canis Lupus est réel. Il ne m’a pas fallu longtemps pour le comprendre. Dans toutes les allées, on voit sans problème des types aux yeux injectés de sang montrer leurs capacités physique. L’un d’eux avait l’air en pleine métamorphose. Les crocs de sa Bête avaient poussées, et de l’écume sortait de sa bouche. Il a eu les yeux révulsés pendant tout le temps où je le regardai. Puis il a hurlé et s’est rué sur son compagnon. Rien d’humain dans son attaque, des bonds impossible à faire pour un lycanthrope sous sa forme humaine. Son compagnon n’était pas mieux. Trop de personnes assistaient au combat pour que je puisse repérer d’éventuels acheteur si toutefois ils agissaient sous l’emprise du Canis Lupus. Mais je n’en doute pas pour ma part.
Je notai un détail bizarre chez ces deux loup-garous. Ils portaient un nombre incalculables de petites cicatrices rondes et régulières sur les avants-bras. Jusqu’à présent je pensais que le Canis Lupus n’était qu’une potion, maintenant je n’en suis plus sûr…Mais rien n’empêche que ces types soient choutés à divers autres drogues moldus. Van Drïck est un fana du genre.
Autre incident notable aujourd’hui, second jour d’entraînement avant la Joute. Une bataille a éclaté entre deux meutes pour une tente qui ne devrait pas être là selon l’une des meutes, l’autre revendiquant que c’était son territoire. Ils ont failli en venir aux mains. L’air était si épais que j’avais du mal à respirer. Ils laissaient carrément exploser leur colère. C’est alors qu’une jeune fille est sortie de nul part, à hurler un ordre, et tous les gros bras qui avaient planté la tente ont reculé, mécontents, mais fidèles à l’impératif. Je ne connais pas cette fille. Elle a l’air d’être leur Ulfric. Il faut que je me penche là-dessus. Cette meute m’est inconnue. Ils pourraient s’agir de Fenrirs, des exilés.
Mais l’heure tourne. Je dois aller vois ce cher Van Drïck. Quelque chose me dit que ça ne va pas me plaire. Il a un foutu air hautain. Vivement que je le foute en taule.
Revenir en haut Aller en bas
http://crazyworld.forumzen.com
 
Canis Lupus
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Poudlard-JDR :: À lire :: Création de personnages :: Biographies complètes-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser