Tous les conflits mènent dans les couloirs.

Lestat se promenait à pas lents dans les longs couloirs de pierres de Poudlard. De temps à autre, il s'arrêtait devant un tableau, observait pendant un instant furtif les personnages ou animaux qui gesticulaient, puis repartait, parfois en ayant salué d'un mouvement de tête un sorcier ou une sorcière connu.
En ce moment, il déprimait beaucoup. Ca concernait évidement Charles. Ca concernait évidement Geneviève. Il était occupé à arpenter un sinistre couloir, ou plutôt à le hanter, quand il aperçut la silhouette d'un garçon. Il lui fallut se rapprocher pour constater qu'il s'agissait du préfét de serpentard que Lestat avait déjà vu furtivement dans le Poudlard Express.

Le préfet avait l'air en rogne. Lestat garda bien ancré en lui un sentiment de méfiance, réhaussé d'une intuition qui lui commandait la prudence.
La garçon l'attaqua de suite. Ce n'était pas vraiment une attaque à proprement parler, mais il voyait bien, au visage et au ton du serpentard qu'il allait lui chercher la petite bête.

Tu étais dans le même wagon que Dew, toi non ?

Lestat ne répondit pas, il se contenta de hausser un sourcil. Son économie des mots venait de revenir à la charge.

Es ce que tu es avec Shinoda et Dyson ?

Lestat trouva ce garçon bien peu habile de l'introduction de conversations. Il garda sa remarque pour lui, haussa les épaules et regarda droit dans les yeux le serpentard. En plongeant ses yeux dans ceux du serpentard, il put confirmer son impression. Il voulait en découdre. Prudence.

-Non.

Il faillait s'arrêter là, avait envie de continuer à longer ce couloir comme un fantôme, mais l'autre ne le laisserait pas partir à si bon compte. Il ajouta donc,sortant des mots comme si cela lui faisait mal.

-Shinoda est une petite peste qui joue au bac à sable. Quand à Dyson, il a décidé d'arrêter de jouer avec elle. Il est étrange que le préfet de serpentard ne soit pas au courant...

Il fit un petit geste de la main, observa pour voir si l'autre allait se pousser, mais non, il refusait de lui laisser champ libre.

-Aurais-je tort de dire que tu es un pro-guerre?

Rahhhhhh quel abrutit, l'entrée en matière merdique. Déjà qu'au début il était pas super content, alors là, se voir se faire titiller par un Gryffy passif, c'était trop. Il avait complètement oublié les paroles de Lionel, lui qui leur avait pourtant longement parler de la Trui et de son porcher qui s'étaient séparés et s'ignoraient au plus haut point ... Il venait de se ridiculiser devant un Gryffy !!! La super méga honte.

Non. Shinoda est une petite peste qui joue au bac à sable. Quand à Dyson, il a décidé d'arrêter de jouer avec elle. Il est étrange que le préfet de serpentard ne soit pas au courant... Puis après un petit geste de la main, il enchaîna, Aurais-je tort de dire que tu es un pro-guerre?

Avec sa troncha impassible de déterré, ce garçon commençait à mettre ses nerfs à rude épreuve. Zahran n'avait pas l'habitude qu'on reste aussi peu réactif lorsqu'on attaquait à moitié la personne. Celui-ci semblait distant, dans un autre monde. A un moment, il s'était deùandé si le garçon n'allait pas s'arrêter à son "Non" resplandissant de simplicité. Mais l'autre avait continué, alors Zahran avait pu reprendre un peu le contrôle de la situation, il était certain de ne pas lancer une droite en pleine figure du garçon à n'importe quel moment. C'était déjà ça.
Lui? Un pro-guerre? Laissez moi rire. Disons qu'il essayait de ne pas trop en causer, pourtant c'ets bien ce qu'il était en train de faire. Son rôle de préfet lui revint en mémoire parmi le flot bouillonnant de ses oscures pensées. Redressant la tête, il fixa à son tour intensément le jeune garçon en face de lui.

J'essaye de ne pas l'être, mais passer de tout à rien n'ets pas facile. L'année dernière, j'y allais volontier. Cette année je ne peux pas. Désolé de t'avoir brusqué, mais fallait que je me passe les nerfs sur quelqu'un. Comme t'a rien à voir avec un des deux Gros, je te laisse, j'irai voir ailleurs.

Il commença à se pousser, pour aller dehors, courir, déraciner les mauvaises herbes, et trouver un autre Gryffy qui soit plus apte a se faire taper. Mais il changa d'avis et resta planté au même endroit. Le visage de l'autre ne cillait pas, ne bronchait pas, l'autre ne réagissait pas. Juste histoire de le faire se réveiller et pour hurler un bon coup, Zahran prit une tête de constipé, prit une grande inspiration et hurla à la face du garçon

MAIS TU VAS REAGIR BON SANG ?!!

Il se mit juste devant son interlocuteur qui, il l'espérait, avait été un peu secoué, il le jucha, fallait qu'il réagisse ou Zahran allait tout lâcher. Il ne tenait déjà plus à grand chose et sa poitrine se soulevait irrégulièrement, saccadée. Il était vraiment furax.

MAIS TU VAS REAGIR BON SANG ?!!

Lestat ne frémit même pas sous le flot de postillons. Il resta droit comme un I trop maigre pour ne pas flotter dans ses fringues. Il regarda d'un air vague le serpentard et haussa un sourcil. Le deuxième suivit le premier dans la minute qui s'écoula.
Le gryffondor ne savait quoi répondre. Répondre par Non serait complètement stupide, par oui tout aussi irréfléchi. Il se contenta donc de lever puis d'abaisser ses épaules.

il avait la flemme d'utiliser des mots. Il avait appris que les mots ne servaient pas à grand chose face à de telles situations. Le serpentard était aveuglé, et ce n'est pas quelques 'Peace ande Love' qui le remettrait sur les rails de la raison.

Il se demanda ce que ferait un petit pois doué d'intelligence dans son cas.
Il observa le point vers s'agiter dans son esprit, se retourner, faire un bras d'honneur à Lestat et crier "Fuck the Mother Fucker baby!".
Lestat rangea vite cette pensée dans la partie "Corbeille" de son esprit.
Il se contenta de dire:

"Pourquoi faire?"

Le petit pois, quelque part dans sa cervelle refit son geste magnifique. Lestat décida de le nommer Jean-Marc, parce qu'il trouva que cela convenait parfaitement à sa mauvaise conscience.

Indira trainait dans les couloirs, pour "mettre à l'épreuve son sens de l'orientation". Bon, c'est une façon de dire qu'elle était perdue, mais son égo ne pouvait accepter cet échec.

Au détour d'un couloir, elle entendit un type hurler comme un vendeur de poisson. Elle se dirigea instinctivement vers le bruit.

Un type tout maigre, maigre à faire peur, venait de protester d'un maigre "Pourquoi faire". M'sieur le marchand de poisson l'avait aggressé apparement sans motif. De plus, Indira n'imaginait pas un type si indifférent que le maigre agresser un gars du genre de l'autre.

Elle s'approcha d'eux et remarqua l'insigne du poissonnier. Ignora ce qu'ils venaient de dire sur le compte de sa propre préfête, elle commençait à parler au type, sans être impressionnée par la différence d'âge ou de taille.

- Toi un préfet ? On t'endend crier dans tout l'château ! Rien à voir avec Meeky Shinoda ! La préfête utilise bien mieux ses responsabilité que toi si tu veux mon avis, monsieur le serpent !

Elle pointait un doigt accusateur vers lui, et lui lançait le regard le plus sombre dont elle était capable.

Ce lieu lui étant méconnu, la curiosité d'Astré fut mise à l'épreuve. La jeune fille se mit en tête de visiter l’école de fond en comble. Ce lieu grandiose renfermait certes de nombreux secrets cela paraissait intéressant d’en connaître quelques uns. Elle rasait les murs afin de ne pas se laisser repérée par les autres élèves quand survint un cri. La seule envie de la fouineuse fut de s’approcher de l’endroit d’où avait provenu le cri puis elle entendit une voie qui n’était pas sans lui rappeler quelque chose :

- Toi un préfet ? On t'endend crier dans tout l'château ! Rien à voir avec Meeky Shinoda ! La préfête utilise bien mieux ses responsabilité que toi si tu veux mon avis, monsieur le serpent !

Mais bien sûr ! cette voix ne pouvait appartenir qu’à la « fille-sac » du train. La grosse qui prenait une banquette à elle seule, une banquette qui revenait de droit à Astré ! l’autre se l’était appropriée ! Apparemment la fille avait des ennuis avec une des deux autres personnes, s’en prenait à sa maison et à son rang de préfet. La fillette resta cachée derrière le mur qui la séparait de l’autre groupe pour pouvoir surprendre d’autres bribes de conversation et analyser comment cela allait se dérouler, il ne fallait surtout pas se faire remarquer, le rang de spectateur lui suffisait pour le moment.

- MAIS TU VAS REAGIR BON SANG ?!!
Un sourire malin étira les lèvres de Willelm. Il était assis sur le sol d’une statue représentant une vieille sorcière bossue, en train de faire ses devoirs. La salle commune lui avait parue trop bruyante et il avait préféré se retirer dans les couloirs pour étudier. Mais ce cri de fureur lui fit totalement oublier ses grimoires. Il y avait de l’action proche, l’air était agréablement lourd comme avant qu’une bataille n’éclate. Le Gryffondor se leva aussitôt, délaissant ses fournitures derrières lui, et marcha en direction de l’hurlement.

La scène se déroulait juste après le tournant. Deux grands de deuxième étaient en plein milieu du couloir, l’un aussi inexpressif qu’un mort-vivant, l’autre bouillant de rage. Visiblement, c’était le second qui avait crié, ce qui était tout à fait normal, à voir la tronche cadavérique de l’autre. De plus, les deux opposants étaient de maison ennemie : le frustré était de Serpentard et l’autre, de Gryffondor. C’est alors qu’une gamine de l’âge de Willelm arriva et pointa d’un doigt accusateur le Serpentard. Ce qu’elle était ridicule!
- Toi un préfet? On t'entend crier dans tout l'château! Rien à voir avec Meeky Shinoda! La préfète utilise bien mieux ses responsabilités que toi si tu veux mon avis, monsieur le serpent!
*Monsieur le serpent! Pff, elle ne va vraiment pas les chercher loin… Monsieur le serpent! Tu parles d’une insulte!*
Willelm s’avança à découvert. Premièrement, parce qu’il souhaitait un peu d’action et qu’il était toujours partant pour un combat. Deuxièmement, car il portait souvent à sympathie ceux qui déclenchaient la guerre pour un oui ou pour un non, et visiblement, c’était le cas du préfet. Et troisièmes, il voulait bien taquiner la sale garce qui agissait comme dans un film mélodramatique.

- Meeky Shinoda! Laisse-moi rire! Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi incompétent de ma vie! Je pourrais lui faire un doigt d’honneur juste sous le nez et elle ne le remarquerait même pas! Elle pense beaucoup trop à son nombril pour remarquer ce qui l’entoure!
Et il servit à la gamine de sa maison son sourire le plus venimeux, espérant tendre encore plus l’atmosphère pour que la guerre éclate. Il avait bien envie de la frapper cette crétine de films hollywoodiens. Et puis, ce qu’il disait n’était pas tout à fait faux : durant le trajet entre la Grande Salle et la salle commune des Gryffondor, il avait tenté de s’enfuir et la dénommée Meeky ne s’en était même pas rendu compte. Si se n’aurait été la seconde préfète, la petite taciturne, il aurait réussit sa fuite avec succès.

La tension montait entre la gryffondor de première année et le garçon de serpentard plus âgé qu’elle qui la menaçait. Puis survint un autre élève il s’agissait du jeune gryffondor qu’elle ne pouvait pas supporter de voir, celui qui était arrogant, prétentieux et ambitieux. Il se dirigea lui aussi vers le groupe. Ce garçon n’avait aucune estime pour sa préfète, en affirmant son opinion il se dressait ainsi contre sa propre maison à témoin de la « fille-sac » qui semblait suffisamment loyale et stupide pour aller rapporter à sa préfète comme un bon chienchien les insultes de son collègue envers cette dernière. La situation devenait dangereuse mais terriblement excitante et drôle à la fois surtout lorsqu’on avait la confortable place de spectatrice. Pour rien au monde sa présence ne devrait être trahie. La tension monta, le braillard de serpentard menaça la « fille-sac » de lui lancer des sorts incompréhensibles, visiblement la fillette de gryffondor ne comprenait pas non plus ce que signifiaient ces incantations. Mais un peu de jugeote permettait de se douter qu’il ne s’agirait pas d’une partie de plaisir d’en être la cible. Astré ayant le goût d’observer les situations périlleuses des autres se colla le plus près du bord du mur. Peut-être un peu trop.

Pas la peine de te cacher, je sais que tu es là. Maintenant soit tu te montre, soit tu déguerpis tout de suite.

*Arf! le grand dadet m'a repérée!*

Ne sachant que faire de ce retournement brutal de situation, de spectatrice elle devenait actrice, Astré resta paralysée sur place. Prise sur le fait ! voilà ce qui lui arrivait, elle pouvait à tout moment devenir la cible de tout un tas de sorts dangereux dont elle ignorait l’effet et ne voulait surtout pas en subir l’expérience. Après avoir un peu réfléchit, elle décida de s’enfuir discrètement en faisant le moins de bruit possible. Cela passerait inaperçu et elle se réfugierait, ni vu ni connu, dans la salle commune des serdaigles. Elle fit un pas de côté afin de raser le mur, mais, manque de chance elle se prit les pieds dans sa robe de sorcière et d’affala à plat ventre dans un bruit sourd. Le couloir haut de plafond ne fit qu’amplifier avec l’écho le son lourd de sa chute sur le dallage. Astré songea qu’elle était fichue, l’autre l’avait découverte et lui lancerait sûrement son foutu sort. Elle se remémora le dicton qui affirme « la curiosité est un vilain défaut ».

Lestat vit avec étonnement deux personnes sortir de l'ombre. Lui qui pensait les couloirs de cet étage vide de monde....
La première venait de défendre vigoureusement Shinoda, et lestat ne put réprimer une grimace de douleur.

*Quelle petite crétine...elle suit Shinoda sans savoir qu'elle a une mentalité de gosse de trois ans et demi!*

Elle laissa la fille parler, comme il laissa un gryffondor de Première année énnoncer les quatre vérités (enfin, d'après Lestat) et la petite première année. Cette année ne disait rien à Lestat...un garçon qui crachait sur sa Maison et une fanatique. Voila qui laissait présager le pire.

Le Serpentard entama alors une Tirade où il montrait tout le caractère odieux que peut avoir un serpentard. Lestat resta de marbre, encore une fois, mais son poing, lui, lui démangeait affreusement. Il observait le visage prétentieux de préfèt, et plus particulièrement sa machoire. Ah! qu'il aurait envie d'y imprimer la marque de ses phalanges livides!

*Du calme, de la concentration, de la diplomatie*

Il était plongé dans ses réflexions quand le serpentard s'écria, fier de lui:

Pas la peine de te cacher, je sais que tu es là. Maintenant soit tu te montre, soit tu déguerpis tout de suite.

Le garçon tourna un instant la tête. Lestat n'attendit pas plus. Il se jeta sur la serpentard et, en effet, laissa la marque de son poing imprimée en rouge écarlate sur la joue droite du serpentard. Au même moment, il entendit un grand bruit, comme quelqu'un tombant à la renverse sur le sol.
Lestat enchaîna et pointa sa baguette sur la préfèt. Son regard reflétait encore et toujours les matins glacés de l'hiver. Détermination. Concentration. Courage. Diplomatie?

-Maintenant, je te conseille de laisser tout le monde tranquille. Pas d'embrouilles. Je ne veux pas la guerre, ni de conflits stupides de ce genre. Et si je peux, je les arrêterais.

Sa baguette ne tramblait pas. Mais il avait utilisé beaucoup de sa faible énergie dans ce coup de poing. Il espérait que le serpentard les laisserait partir, tous, que ce soit cette gryffondor naïve ou cet espèce de traitre à sa Maison. Sinon, il devrait se battre, et ça ne lui plaisait pas.

Par contre, Jean-marc le petit pois, lui, était fier d'être la mauvaise conscience de Lestat. Il devait le seul être content dans l'histoire.

Maintenant, je te conseille de laisser tout le monde tranquille. Pas d'embrouilles. Je ne veux pas la guerre, ni de conflits stupides de ce genre. Et si je peux, je les arrêterais.

*Laisser tout le monde tranquille! ca veut dire que je peux me sauver sans qu'ils me suivent!*

Si d'un côté, Astré avait envie de se sauver pour éviter le conflit , elle s'intéressait beaucoup aux intrigues de la rivalité existant entre les maisons et voulait toujours en savoir d'avantage. Elle commença à s'enfuir en courant puis après quelques mètre songea qu'elle devait rester, apres tout il la laisserait tranquille. Elle choisit donc de rester. Pour ne pas se faire remarquer elle courut à l'opposé du groupe d'élèves en faisant le plus de bruit possible pour que chacun pense qu'elle s'était enfuie pour de bon.Puis, à pas de loup elle revint le plus lentement et doucement possible vers son lieu d'observation attitré. Ils ne pourraient pas le remarquée cette fois ci.

Lili passait par là quand elle entendit :

- Toi un préfet? On t'entend crier dans tout l'château! Rien à voir avec Meeky Shinoda! La préfète utilise bien mieux ses responsabilités que toi si tu veux mon avis, monsieur le serpent!

N'importe quoi ! Le préfet faisait ce qu'il devait faire ! Outrée, mais pas pour le plus stupide, elle s'approcha pour écouter un petit peu avant de foncer la tête baissée.

- Meeky Shinoda! Laisse-moi rire! Je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi incompétent de ma vie! Je pourrais lui faire un doigt d’honneur juste sous le nez et elle ne le remarquerait même pas! Elle pense beaucoup trop à son nombril pour remarquer ce qui l’entoure!

Bien envoyé ! Quand Lili l'avait vue, elle était distraite par... sa coiffure etne s'occupaait pas d'ouvrir la salle des gryffondors.

Toi, la morveuse, tu es en train de me dire que la Truie sait se comporter en public maintenant ? C'est aussi drôle que si tu me dit qu'elle a de la classe. Vous avez l'air pittoyable les nouveaux cette année. Ca tombe bien, je connais quelques personnes qui se feront une joie de vous remettre à votre place.
Sache qu'on ne s'adresse pas à moi comme tu viens de le faire. Ta jolie petite tête est peut être placée au dessus des autres pour que tu te permette de me parler sur ce ton. Ou alors tu est inconsciente. Mais tu as toute l'année pour comprendre où tu viens de mettre les pieds. Sale affaire ma petite. Maintenant que vais je faire entouré de Gryffondor dont un un qui est aussi réactif qu'un champignon, une petite surexité et un encore potable ? Un petit Wingarduim Leviosa que tu est encore incapable de pratiquer pour aller te remettre dans le droit chemin ? Ou alors je te demande de partir et je verrais après ce que je ferais de toi ? Oui, certainement. Comme tu n'as rien d'autre de plus intéressant à faire que de te mêler d'une affaire qui ne te concerne absolument pas et qu'il serait mieux pour toi d'oublier rapidement, je te propose en tant que préfet de Serpentard -parce que en plus, tu as remarqué que le blason des Serpentard était un serpent, mais tu ne sais pas à quel point tu as raison en me disans que je suis un serpent. Tu en connaîtra la raison lorsque les professeurs t'auront mis quelque chose dans le crâne- donc je disais, je te propose d'aller voir ailleurs. Ce n'est pas discutable, bien entendu.

Eh oui, malin les Serpentards , on est tous pareils, comme un serpent, comme Salazar Serpentard ! Et les insultes, bien lancés, les Serpentards étaient vraiment les meilleurs en répliques sifflantes ! La Gryffy en resta toute étonnée, comme abasourdie ! On ne s'attendait pas à ça hein ?? Lili devrai prendre exemple sur lui. Vraiment bien !

Pas la peine de te cacher, je sais que tu es là. Maintenant soit tu te montre, soit tu déguerpis tout de suite.

Puis le il y eu un coup de poing, puis la baguette contre le Serpentard, puis celui qui avait donné un coup de poing dit :

Maintenant, je te conseille de laisser tout le monde tranquille. Pas d'embrouilles. Je ne veux pas la guerre, ni de conflits stupides de ce genre. Et si je peux, je les arrêterais.

Celle a qui il avait parlé s'en alla ou, comme Lili l'avait remarqué, fit semblant de s'en aller. C'est à ce moment que Lili décida d'intervenir.
Pendant qu'il était tellement occupé à menacer le Serpentard, Lili lui enfonça la baguette dans le dos et dit avec détermination :

- Pose ta baguette, c'est tout ce que je demande. Après je te laisserai avec lui en désignant le Serpentard. C'est ce qui s'appelle " l'ironie du sort "

Elle attendit patiamment une réponse, ou même une respiration, puisque tout le monde était tendu.

Vous allez ranger vos baguettes et retournez à votre salle commune respective. Je ne veux rien entendre, je suis préfète et je n’hésiterais pas à informer un enseignant de votre conduite. Et sache que cela s’adresse aussi à toi, la Serdaigle cachée derrière le mur. Lestat, Zahran, vous allez restez ici, il va falloir que vous m’expliquiez ce qui c'est passé.


Un nouveau personnage entra en scène, pas très simpathique puisqu'elle remarqua la jeune curieuse. Cette fois pas le choix, Astré sortit de son mur adoré, s'avança vers la nouvelle venue qui faisait preuve d'autorité. Les poings sur les hanches, le torse bombé, la moue et les sourcils froncés, elle toisa la gryffondor d'un air dédaigneux. Préfète ou pas, peu importe, Astré ne supportait pas qu'on lui donne des ordres. Elle s'exclama à l'adresse de la gryffondor:

"T'es préfète? et alors? le braillaud de serpentard aussi l'est préfèt et j'ai cru comprendre qu il y avait aussi une autre préfèteà gryffondor, vous devriez pas vous concerter avant de lancer des blames à droite à gauche? Et puis d'abord de quoi tu te mêles? je t'ai rien demandé! Bon ben puisque c'est comme ça je m'en vais, ça m'ennuie toutes ces tensions! puis elle ajouta en tournant les pas de manière nonchalante et en agitant mollement la main à l'adresse du groupe. Ciao les préfèts, ciao les collègues de première année, je vais retrouver les serdaigles sont plus futés que vous tous.

Sur ce elle comença à s'éloigner doucement, la tête haute. Puis courru comme une dératée afin de ne pas se faire rattrapée et alla se réfugier dans les quartiers de sa maison. Sa nature provocante avait encore pri le dessus qu'il était difficile d'évoluer à poudlard!

Impossible de s'en sortir dès qu'on a pas le temps de répondre. Attendez; préparez vos Rps mais quand quelqu'un s'adresse à une autre personne, laissez lui le temps de répondre.

Il avait détourner son attention et s'était manger un pin dans la machoire. L'autre y était allé fort et Zahran avait dû faire deux pas en arrière pour ne pas tomber sous la surprise. Il jeta un regard meurtrier au garçon qui avait maintenant sa baguette pointée sur lui. Pendant que l'autre lui débitait ses conneries, encore plus de monde se ramena sur le lieux déjà bien encombré. Les deux petits Gryffy n'avaient pas encore répondu, Aneesa lui avait signalé la présence de la fille qui se cachait derrière le mur. Elle avait donc fait semblant de partir la morveuse. Une première année de Serpentard arriva et pointa sa baguette dans le dos du Gryffondor. A quoi elle jouait ? Elle ne savait même pas lancer un seul sort en ce début d'année. Il fit glisser sa propre baguette dans sa main mais la préfète de Gryffondor ramena ses miches avant qu'il ait pu défoncer le Gryffondor.

- Ça suffit. Vous allez ranger vos baguettes et retournez à votre salle commune respective. Je ne veux rien entendre, je suis préfète et je n’hésiterais pas à informer un enseignant de votre conduite. Et sache que cela s’adresse aussi à toi, la Serdaigle cachée derrière le mur. Lestat, Zahran, vous allez restez ici, il va falloir que vous m’expliquiez ce qui c'est passé.

Non mais pour qui elle se prennait ? Elle venait planter son décor et sa scène alors que tout le monde n'avait qu'une envie, la voir partir. D'ailleurs, Zahran vit enfin la petite fille qui les regardait depuis le début sortir et venir expliquer en face ce qu'elle pensait à la Gryffondor. L'appelation de braillaud de serpentard lui fit mémoriser le tête de la fille, malgré tout, elle allait venir ralonger la liste des premières victimes des Serpentards. Un sourire satisfait se dessina sur ses lèvres, un sourire un peu sadque dû à ses pensées de vengeance. L'année promettait d'être mouvementée. Puis il regarda de haut la préfète.

Laisse nous régler nos affaires, tu reviens quand tu veux après. Tu ne sais pas ce qui c'est passé, n'interviens pas.

Il ne s'intéressait plus qu'au garçon qui se trouvait en face de lui. Si frêle, il ne rêvait que de l'envoyer au sol pour le corriger. Il serra son poing et le balanca dans la figure de Lestat. Personne n'avait pu l'en empêcher. Le nez de son putching ball commença à saigner, puis Zahran lança son poing sur la joue. Le garçon aurait des bleus, il ne l'avait pas raté. La fille de Gryffondor, Geneviève, ne pu intervenir, sans doute ne voulait elle pas se prendre un coup, mais il se tenait prêt à riposter en cas d'attaque. La suite pouvait toujours venir.

- Ça suffit.

*Geneviève*

Lestat baissa sa baguette à l'approche de la jeune fille. Elle semblait furieuse. Lui aurait voulu lui expliquer que non, il n'avait pas voulu cette situation, que non, ce poing n'était qu'une des conséquence des menaces et provocations du serpentard. Mais Lestat n'eut pas le temps d'ouvrir le bouche pour se défendre de sa préfète. Un poing vint se loger sous son nez. Il sentit le sang couler de ses narines, et une odeur de rouille remonta jusqu'à son cerveau.
Le corps frêle et maladif de Lestat n'allait pas tenir longtemps le choc. L'autre était costaux, pas comme lui...un deuxième coup l'atteignit à la joue, il tituba jusqu'à un mur.
Le regard mauvais, il essuya la traînée de sang qui coulait sous son nez et se redressa de toute sa hauteur. Il allait se jeter sur le serpentard quand il se rappella Geneviève, et ce qu'il avait commencé à entreprendre en sa compagnie. Lestat serra les poings, fit crisser sa machoîre, puis reprit entièrement le contrôle de lui-même.
Il sourit au préfèt, et rangea sa baguette qu'il tenait toujours serré dans sa main.

"Je ne m'abaisserai pas à ton niveau. Ce que j'ai fait tout à l'heure, je le regrette déjà. Mais ne t'avise plus à menacer des gens sans raisons. La haine est le plus vil des sentiments, et la violence est son flambeau. Je te conseille de te calmer maintenant. je ne sais pas comment l'on choisit les préfet ici, mais j'ai l'impression -à part quelques exceptions- que vous ne valez pas grand chose. Tu devrais incarner l'ordre, montrer l'exemple. Au lieu de quoi tu es un simple prétencieux..."

Les yeux de Lestat se firent plus sombres encore

"...Un petit cafard. Maintenant, si tu veux me fraper, vas-y, mais sâches qu'il n'est pas très brillant de tabasser quelqu'un qui ne se défend pas. Si l'on te frape sur une joue, tends l'autre joue."

Il fit une pause dans son discours, et observa sans expressions le serpentard qui lui faisait face. Le sang coulait toujours de son nez. Il n'esquissa pas un geste pour arrêter 'l'hémoragie'.

"Alors, que vas-tu faire?". Lestat avait repris son attitude impassible, aussi paisible que la mort, aussi rigide que le marbre.

(Pas juste, vous êtes des français et vous profitez de mon absence pour vous tabasser en paix :p )

- T'es préfète? Et alors? Le braillard de serpentard aussi est préfet et j'ai cru comprendre qu il y avait aussi une autre préfète à gryffondor, vous devriez pas vous concerter avant de lancer des blâmes à droite à gauche. Et puis d'abord de quoi tu te mêles? Je t'ai rien demandé! Bon ben puisque c'est comme ça je m'en vais, ça m'ennuie toutes ces tensions! Ciao les préfets, ciao les collègues de première année, je vais retrouver les serdaigles sont plus futés que vous tous.
Ces paroles glissèrent au-dessus de la tête de Geneviève comme une goutte de pluie sur une vitre. Elle était imperméable à se genre d’insultes. Mais quand même, pour qui elle se prend celle-là? Ils n’ont jamais appris le respect pour les plus vieux, les jeunes d’Angleterre? Mais au moins, elle partit définitivement. Son regard sombre se posa ensuite sur les deux combattants. Lestat avait rangé sa baguette et s’était éloigné de la jeune serpentard, ne se sentant nullement menacé.
- Laisse nous régler nos affaires, tu reviens quand tu veux après. Tu ne sais pas ce qui c'est passé, n'interviens pas.
- Je suis préfète, c’est mon devoir d’arrêter ces idioties. C’est le tiens aussi, d’ailleurs…
Un mur l’aurait plus écouté. Et avant que Geneviève ne puisse faire le moindre geste, son poing percuta de plein fouet le nez de son adversaire.

- Lestat!
Geneviève n’eut pas le temps de dégainer sa baguette que le serpentard frappait une seconde fois le jeune homme à la joue, l’envoyant choir au mur. Sans réfléchir à ce qu’elle faisait, l’amérindienne se précipita à ses côtés. Mais celui-ci n’eut pas besoin d’elle.
- Je ne m'abaisserai pas à ton niveau. Ce que j'ai fait tout à l'heure, je le regrette déjà. Mais ne t'avise plus à menacer des gens sans raisons. La haine est le plus vile des sentiments, et la violence est son flambeau. Je te conseille de te calmer maintenant. Je ne sais pas comment l'on choisit les préfet ici, mais j'ai l'impression -à part quelques exceptions- que vous ne valez pas grand chose. Tu devrais incarner l'ordre, montrer l'exemple. Au lieu de quoi tu es un simple prétentieux... Un petit cafard.
- Lestat, ça suffit, tu vas envenimer les choses.
Mais il ne l’écouta pas. En fait, il semblait n’avoir pas remarqué sa présence.
- Maintenant, si tu veux me frapper, vas-y, mais saches qu'il n'est pas très brillant de tabasser quelqu'un qui ne se défend pas. Si l'on te frappe sur une joue, tends l'autre joue. Alors, que vas-tu faire?
- Maintenant, ce que je vais faire? J'ai vu ce que tu valais et comment te faire bouger un peu. Ça me va. Et de toute façon, frapper une personne qui ne se défend pas n'a aucun intérêt. Ce qui est bien, c'est quand elle se défend. Si ta copine veut bien virer tout le monde, nous pourrons discuter entre deuxième année. N'est ce pas Geneviève?

Celle-ci ne répondit que par un grognement alors que ses poings tremblaient tellement ils étaient serrés. « Frapper une personne qui ne se défend pas n’a aucun intérêt, ce qui est bien, c’est quand elle se défend » hein?

Shlack!
- Prends ça, enfoirée de sauvage!
Shlack!
- Et ça!
Shlack!
- Et ça!
Shlack!
- Lâche-moi, je t’ai rien fait!
Shlack!
- Menteuse, c’est toi qui m’a volé mon walk-man!
- Même pas vrai!
Shlack!
- Menteuse, menteuse, menteuse!
Shlack! Shlack! Schlack!
- C’n’est pas parce que je suis amérindienne que je l’ai pris!
- Les amérindiens, c’est rien que des sauvages et des voleurs!
- Bruno, lâche-là! La surveillante s’en vient.
- Je te conseille de rien dire de ça aux profs, sinon je te pète la gueule à la prochaine récré, compris? Viens Sam, on fou le camps.
- Espèce de menteur… Ton walk-man, il est dans ton sac d'école…

Geneviève ferma les yeux un court instant, chassant ce funeste souvenir de sa mémoire. Puis, il se tourna vers les trois de première qui étaient resté et leur fit signe de s’en retourner. Ils n’avaient plus rien à faire ici.

Willelm était au comble de la joie pendant que le serpentard insultait la jeune fille de sa maison. Évidement, le [color=orange]« Vous avez l'air pitoyable les nouveaux cette année. »[/color] le fit froncer légèrement les sourcil, puisse que cela l’incluait, mais comme le serpentard ne semblait pas le viser, il laissa l’insulte passer sans réagir. C’est alors que le préfet de la maison verte se tourna vers lui.
- Toi, je te propose également de partir, donne moi ton nom j'aurais peut être à te parler. Tu as au moins suffisamment de jugeotte pour savoir que Shinoda est quelqu'un de plus que superficiel. Mais tu n'auras pas d'ennuis, ne t'inquiète pas.
- Mon nom? Willelm Pagano.
Le serpentard se tourna alors soudain vers un pan de mur et annonça à l’espionne qu’il l’avait trouvée. Willelm fronça encore plus les sourcils en reconnaissant la serdaigle. Il ne l’appréciait pas beaucoup, avec sa manie de le toiser avec mépris et de haut. Il l’avait même envoyé se promener en classe d’histoire, elle n’avait pas très apprécié, et c’était tant mieux.

Alors qu’on l’entendais bruyamment s’enfuir à la course - *Non mais, tu parles d’une espionne, aussi silencieuse qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine!* - le gryffondor zombie donna un bon coup de poing au serpentard, ce que Willelm n’aurait jamais cru capable de sa part tellement il semblait amorphe.
- Maintenant, je te conseille de laisser tout le monde tranquille. Pas d'embrouilles. Je ne veux pas la guerre, ni de conflits stupides de ce genre. Et si je peux, je les arrêterais.
*Pff, parles pas, tu as été le premier à frapper! Et maintenant, baston!*
Il allait sauter sur le Gryfondor quand une serpentard de première, qu’il n’avait pas encore remarqué jusqu’alors, brandit sa baguette et la pointa dans le dos du gryffondor de deuxième.
- Pose ta baguette, c'est tout ce que je demande. Après je te laisserai avec lui. C'est ce qui s'appelle " l'ironie du sort ".
*Mais elle n’a vraiment aucun rapport!*
Et voilà, elle a tout gâchée, l’action s’était comme figée.

Mais ce qui rata tout au tout, ce fut quand la voix d’une adolescente retentit alors dans le couloir. Willelm reconnu aussitôt la préfète de gryffondor.
*Tiens, elle est capable de parler, celle-là?*
- Vous allez ranger vos baguettes et retournez à votre salle commune respective. Je ne veux rien entendre, je suis préfète et je n’hésiterais pas à informer un enseignant de votre conduite.
Aïe. Pas bon ça. Et voilà, le party était finit alors même qu’il commençait. Le monde est vraiment injuste, parfois. Bah, ce n’était que le début de l’année, il y allait avoir d’autres batailles. Mais quand même…
*Je préfère n’avoir pas de baston et que les profs me considèrent comme un p’tit sage. C’est bien se défouler, mais pas quand on a les profs sur le dos.*
- Et sache que cela s’adresse aussi à toi, la Serdaigle cachée derrière le mur.
*Quoi! Elle est revenue!? Mais c’est un vrai pot de colle!*
L’espionne ratée sortit de sa cachette, furieuse de s’être fait démasqué pour une deuxième fois. En effet, ça devait toucher l’ego, Willelm n’aurait pas voulut être à sa place. Et pour dire franchement, il était heureux que ce soit elle en particulier qui se soit fait ainsi ridiculisé. De toute manière, rien ne semblait échapper à la vue de cette préfète, il en savait quelque chose. La serdaigle piqua alors sa petite crise et partit avec un « Ciao les préfèts, ciao les collègues de première année, je vais retrouver les serdaigles sont plus futés que vous tous. », ce qui la fit encore plus haïr du jeune homme. Non mais elle se prend pour qui cette connasse?
*Si les serdaigles sont aussi futés, je me demande ce qu’elle fait dans cette maison, parce que c’est vraiment pas son cas.*

Après le départ, Ô combien ridicule, de la petite idiote, la préfète ce tourna alors vers les deux de deuxième qui se combattait. L’homme blanc avait rangé sa baguette et c’était éloigné de la serpentard. Visiblement, il ne semblait pas redouter ses pouvoirs magiques, et il avait raison : Willelm l’avait reconnu comme celle qui posait des questions inutiles en classe. Il pariait qu’elle ne connaissait aucun sort digne de ce nom. La serpentard paraissait maintenant bien idiote, la baguette brandit dans le vide, droite comme un poteau, ne semblant pas vraiment savoir quoi faire.
*Écoute la préfète et rentre donc chez vous, ça te sauvera peut-être de ta stupidité pendant quelques minutes…*
Un coup d’œil vers la petite Gryffy qui défendait sa préfète bête comme ses pieds lui confirma qu’elle non plus n’était toujours pas partit. Elle le devrait; elle avait l’air d’un épouvantail, plantée là en plein milieu du couloir en regardant bêtement la scène qui se déroulait devant elle.
- Lestat, Zahran, vous allez restez ici, il va falloir que vous m’expliquiez ce qui c'est passé.
- Laisse nous régler nos affaires, tu reviens quand tu veux après. Tu ne sais pas ce qui c'est passé, n'interviens pas.
Et il frappa soudain de toutes ses forces le gryffy-molusque en plein visage, puis l’envoya valser d’une bonne droite à la mâchoire. Le gryffondor se retrouva projeté contre le mur, le nez en sang. La préfète se précipita pour l’aider en criant son nom. Le mollusque s’appelait donc Lestat… Bah, Willelm s’en foutais, il n’avait pas l’air très intéressant. Mais il en déduisait donc que le préfet de la maison verte était Zahran. Et lui, il l’intéressait, et vraisemblablement, c’était réciproque.

En temps normales, Willelm aurait aussitôt sauté sur l’occasion pour entrer dans la danse et se défouler un bon coup, mais la présence de la préfète le retint. Elle avait dit que s’ils continuaient, elle avertissait les profs. Et il ne voulait pas être mêlé à ça si les enseignants y étaient mêlés aussi. En tout cas, le Serpentard ne semblait pas craindre cette menace. Lestat débita alors un discours tragique sur la haine que Willelm trouva des plus pathétiques. Tant qu’à y être, soyons tous Peace and Love et fumons-en du bon, la vie et belle, les oiseaux chantes, soyons tous Pouffy!
- … Et de toute façon, frapper une personne qui ne se défend pas n'a aucun intérêt. Ce qui est bien, c'est quand elle se défend.
*Bah, qu’il se défende ou pas, frapper quelqu’un est bien tout court. Justement, je me demande comment va ma proie Pouffy présentement. Il faudrait que je commence la traque un de ces quatre…*
- Si ta copine veut bien virer tout le monde, nous pourrons discuter entre deuxième année. N'est ce pas Geneviève?
Bien, bien, la préfète taciturne s’appelait donc Geneviève. Savoir son nom allait peut-être lui éviter quelques ennuis, elle ne semblait pas commode. En entendant les paroles de Zahran elle avait serré les points et ses yeux avaient lancé des éclaires. Elle ne parlait pas beaucoup mais semblait beaucoup plus compétente que l’autre, Meeky. Comment le serpentard l’avait appelée déjà… La Truie. Joli surnom.

Comme tout réponse à son collègue préfet, Geneviève tourna son regard vers eux, les trois petits de première qui regardaient le spectacle sans broncher.
*J’aurais préféré participer plutôt qu’être spectateur, c’est plus marrant.*
- Zahran m’a demandé de restez ici parce qu’il voulait me parler, dit-il comme excuse en sortant son air angélique. Mais j’ai laissé mon sac à la statue de la sorcière bossue, alors quand vous aurez finis, je vais l’y attendre.
Ça marchait à tous les coups, c’était un don de famille. Un air angélique et un cœur démoniaque. C’est simple : il suffit d’être séduisant mais en même temps un peu simple. Ça marche mieux avec un visage d’enfant, ce que Willelm avait justement. Il prit un air étonné et innocent, comme s’il ne comprenait pas trop ce qui se passait et qu’il ne faisait qu’écouter ce que le préfet lui avait dit. Il maîtrisait parfaitement cette image, impossible de deviner quoi que ce soit. Sur ce, il s’éloigna, non sans avoir jeté au passage un coup d’œil au préfet de serpentard.

[ Dsl je n'ai pas le temps ]

Après avoir vu et entendu la légère menace du Serpentard, elle se dit qu'il était temps de filer. Elle ne voulut pes rester trop lomtemps et partis sans demander son reste

* Je ne mélerais plus des histoires de deuxième année * Pensa Lili pendant qu'elle s'en allait, en trotinnant

*Mais elle va finir par partir!?* finit par s'impatienter Geneviève.
Le message avait pourtant été clair. La Gryffondor de première soutint son regard noir un long moment et finit par tourner talon, le dos bien droit en signe de dignité. Si la métisse l'avait offusquée, elle s'en fichait pas mal pour l'instant. La préfète tourna son regard vers les deux garçons qui restaient.
- Je peux savoir la raison qui explique ce comportement? Car si vous voulez vraiment le savoir, rien ne peut justifier de tels gestes.
Elle regarda tour à tour Zarhan et Lestat. En particulier ce dernier. Il avait peut-être été menacé par le Serpentard, mais ce n’était pas une raison pour le frapper, il aurait dut régler les choses avec diplomatie. Elle ne savait vraiment plus que penser de lui. Peut-être s’était-elle trompée sur son sujet. Après tout, ils avaient à peine eu le temps de se connaître réellement l’an passé. Et cette année, il semblait plus refermé et distant qu’avant. C’était un peu son cas aussi. Elle évitait tous et chacun depuis la boutade de Meeky au début de l’année. Et bien qu’elle ne le laissait pas paraître, elle souffrait atrocement à l’intérieur d’elle. Évidement, les cours, ses nages au lac et ses nombreuses recherches pour la COB lui faisaient momentanément oublier sa tristesse. Elle n’avait pas beaucoup de temps pour s’apitoyer sur son sort, et s’était tant mieux.

- Je peux savoir la raison qui explique ce comportement? Car si vous voulez vraiment le savoir, rien ne peut justifier de tels gestes.

Lestat resta muet comme une tombe. Il avait trop parlé pour cette soirée, lui qui avait voulu être tranquille, il se retrouvait confronté à Geneviève. Et il savait ô combien l'amérindienne était difficile à calmer, et hermétique la plus part du temps aux changements de positions...

On aurait dit que Geneviève prenait la place de sa mère, et allait le punir pour avoir volé le goûter de son voisin. Lestat s'imagina un instant dans une cour de récré, avec le prefet de sepentard lui tappant dessus avec un rateau an plastique jaune.
Naaaaaaaan...

Il se voyait mal aussi lancer à Geneviève 'c'est lui qui a commencé'.Aussi décida-t-il de se la fermer, et d'attendre, tel une statue, la tournure qu'allait prendre cette histoire.

Bon, là, elle en avait vraiment sa claque. À chaque fois c'était la même chose : on débite vas-vite un semi-mensonge et on fou le camp avant qu'elle n'ai le temps de placer le moindre mot. Ça en devenait lassant. Parfois, elle commençait vraiment à se demandait si la COB pouvait y changer quelque chose. Elle était tellement découragée qu'elle ne voulait même pas demander à Lestat ce qui c'était passé. De toute manière, c'était très prévisible : Zarhan à dut s'en prendre à lui, étant de la maison verte et détestant donc ceux de la rouge. La Gryffondor avait dut prendre le partie de sa maison, et le gamin le partie de Zarhan, ce qui explique pourquoi ils semblaient bien s'entendre. Le reste, elle l'avait vu de ses yeux. Elle soupira, jeta un dernier regard à Lestat, et tourna talon sans s'expliquer. Marre, elle en avait vraiment marre. Elle était fatiguée, elle était déboussolée, elle avait de la difficulté à trouver ses valeurs, Kwaï la boudait toujours... Trop de responsabilités, trop de choses à penser... Tout ce qu'elle voulait, là, pour l'instant, c'était dormir. Elle ne voulait tout simplement plus penser.